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Marche de la 2ème DB (création 1943)

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 1943

De Koufra au nid d'aigle d'Hitler à Berchtesgaden, la chanson de l'épopée de la 2ème Division blindée du général Leclerc.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Date de diffusion du média :
1943
Page publiée le :
2003
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000311

Contexte historique

Par Eric Lipmann

Date de création : 1943.

Philippe Leclerc de Hauteclocque - qui deviendra plus tard fameux général Leclerc - est nommé capitaine d'état-major de la 4e division en 1939. Fait prisonnier par les Allemands, il parvient à s'évader et à rejoindre le général de Gaulle à Londres. Il se distingue en 1941 par l'action qu'il entreprend sur le continent africain. Après avoir rallié le Cameroun et le Tchad à la cause de la France libre, il réussit à reconquérir le Fezzan en l'arrachant aux mains des Italiens. Rejoignant le général britannique Montgomery à Tripoli, il participe à la campagne de Tunisie et est chargé par le général de Gaulle de former au Maroc la 2e Division Blindée ou 2e DB. Composée notamment des tirailleurs sénégalais du Tchad et des chasseurs d'Afrique de Dakar, la 2e division blindée débarque en France le 1er août 1944. Le 22 août, après plusieurs combats, elle se dirige vers Paris, où elle entre triomphalement le 24 août. Leclerc libère Strasbourg le 23 novembre 1944 et conduit sa division jusqu'à Berchtesgaden, résidence personnelle d'Hitler, en Bavière.

Nommé commandant supérieur des forces françaises en Indochine l'année suivante, il se rend maître de la Cochinchine, puis de Hanoi et prend en compte la volonté d'indépendance manifestée par les peuples du Viêt-nam en étant à l'origine de l'accord du 6 mars 1946 reconnaissant le Viêt-nam comme état indépendant. Refusant le titre de haut-commissaire que lui offre Léon Blum, alors à la tête du gouvernement, il est nommé inspecteur général des forces françaises d'Afrique du Nord. Il meurt dans un accident d'avion aux causes mystérieuses en 1947.

Éclairage média

Par Eric Lipmann

Le chant comme arme de guerre

Issus des armes ou des différents corps de l’arme, les chants militaires sont patrimoniaux, patriotiques, nationaux, nationalistes, fascistes, nazis ou républicains. Ils peuvent être de tradition, de marche, de bivouac, de combat, funèbres, à boire ou tout simplement propagandistes. Ils font souvent apparaître le côté narcissique et autarcique des militaires. Ils constituent le dernier répertoire de chants de métier encore vivant. Ils appartiennent à notre patrimoine culturel. On doit se souvenir que des chansons enfantines comme Malbrouck s’en va t’en guerre, Trois jeunes tambours, ou En passant par la Lorraine sont à l’origine des chansons de soldats.

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