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Décembre 1913
Décembre 1913

« Le Pont Mirabeau » de Guillaume Apollinaire [audio]

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Résumé

Guillaume Apollinaire lit son célèbre poème « Le Pont Mirabeau ».

Date de publication du document :

18 févr. 2014

Date de diffusion :

Décembre 1913

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Contexte historique

Par

Publication : 18 févr. 2014

Guillaume Apollinaire – Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky – naît en 1880 à Rome, d'un père dont l'identité est longtemps demeurée mystérieuse, et d'une mère issue de l'aristocratie polonaise, qui mène une vie fantasque et nomade, fréquente les hommes et les casinos. Il passe son enfance dans des villes de jeu : Monaco, Cannes et Nice. Après un rapide passage par la Wallonie puis Paris, il gagne sa vie en tant que précepteur en Rhénanie. C'est là qu'il s'éprend de la gouvernante anglaise Annie Playden, l'une de ses premières muses. Ce séjour et cette passion malheureuse lui inspirent de nombreux poèmes, dont le cycle rhénan de son futur recueil Alcools. En 1902, à son retour à Paris, Guillaume se jette dans une activité littéraire intense. Avec le prénom de son grand-père, Apollinaris, il forge son pseudonyme, qui fait écho au dieu grec de la poésie. Apollinaire publie des contes, des poèmes dans la Revue blanche, se fait critique d'art dans La Plume, où il défend Picasso. Il se lie aux peintres d'avant-garde, comme Matisse, Fernand Léger, Picabia ou Braque, noue une liaison orageuse avec Marie Laurencin. Pour subsister, il travaille en librairie à la publication de romans libertins – il découvre Sade – et se met lui-même à en écrire : Les Mémoires d'un jeune don Juan en 1905, Les Onze Mille Verges deux ans plus tard. En 1908, il publie Le Bestiaire mondain, qui deviendra Le Bestiaire ou Cortège d'Orphée, et L'Enchanteur pourrissant, illustré par son ami et peintre André Derain. En se faisant le défenseur du futurisme, du cubisme et de la modernité poétique dans ses articles et ses conférences, Apollinaire prête le flanc aux coups et aux critiques, qui le traitent de « métèque » ou de « pornographe ». En 1911, accusé à tort de complicité dans le vol de La Joconde, l'amateur d'art est brièvement incarcéré à la Santé. Cette expérience angoissante va laisser des traces dans Alcools, qui concentre, à sa parution en 1913, la quintessence poétique du nouvel Orphée.

Un an plus tard, la guerre éclate. Pour pouvoir s'engager, Apollinaire le Polonais se fait franciser. Touchée, Louise de Coligny, la marquise qu'il courtisait sans succès, daigne enfin se donner à lui. Cette courte liaison, charnelle puis essentiellement épistolaire, va donner naissance aux Poèmes à Lou, où se mêlent avec lyrisme témoignage du soldat, dessins et désirs érotiques. Blessé à la tempe par un éclat d'obus, le sous-lieutenant Apollinaire doit quitter le front en 1916. C'est le front bandé qu'il retrouve à Paris ses amis et son activité littéraire. C'est lui qui invente l'adjectif « surréaliste » (voir André Breton et la naissance du Surréalisme) pour son opéra-bouffe Les Mamelles de Tirésias, lui qui baptise et développe les « calligrammes », ces poèmes fantaisistes dont la disposition typographique dessine parfois avec humour l'objet décrit. Il défend avec ferveur l'Esprit nouveau qui souffle en ce début de XXe siècle sur l'art et la poésie.

Mais deux jours avant l'armistice, Guillaume Apollinaire décède de la grippe espagnole.

Adapté sans doute d'une chanson de toile du XIIe siècle, « Le Pont Mirabeau » est le deuxième poème d'Alcools. Sa facture assez classique rompt avec les vers libres de « Zone », le texte liminaire où Apollinaire, peut-être inspiré par Cendrars (voir En bourlinguant avec Blaise Cendrars), chante avec frénésie l'éclectisme et « cet alcool brûlant qu'est [la] vie ». Son vagabondage poétique, de la Tour Eiffel à l'Océanie, nous conduit à un autre lieu, une autre passerelle entre hier et aujourd'hui : le « Pont Mirabeau », où le spectacle de l'eau courante et la nostalgie des amours passés se mêlent.

Éclairage média

Par

Publication : 18 févr. 2014

Créées en 1911 à l'initiative du linguiste Ferdinand Brunot grâce à la contribution de Pathé, les Archives de la parole sont la première collection institutionnelle d'archives sonores en France. Elles ont pour vocation d'enregistrer au phonographe et de transmettre aux futures générations toutes les traces de la langue parlée : dialectes, langues étrangères, voix de personnalités. C'est ainsi qu'en décembre 1913, Fernand Brunot fait enregistrer à Apollinaire trois de ses poèmes, dont « Le Pont Mirabeau », dont l'interprétation, peu expressive selon nos critères contemporains, témoigne étonnamment des usages de l'époque. Cette lecture historique inscrit un peu plus le poème entre tradition et modernité.

« Le Pont Mirabeau », en évoquant l'amour et les promenades du poète avec Marie Laurencin, fait écho à toute une tradition lyrique. La déclamation chantante souligne la musicalité d'un texte maintes fois adapté en chanson. Au fil de l'eau et des couplets, l'éphémère de la passion et des jours est contrebalancé par la persistance du refrain, la lenteur et le ton monocorde du récitant. Cette fluidité cyclique est renforcée par l'absence de ponctuation, qui caractérise les vers d'Alcools.

À la modernité des vers et du pont métallique répond la modernité du média, le phonographe, que développe en France la firme Pathé. Avec cet enregistrement, le poète de l'Esprit nouveau – qui, à la première écoute, est lui-même surpris : il ne se reconnaît pas ! – est un des pionniers de la poésie sonore (voir Bernard Heidsieck et « Vaduz »). Les grésillements de cet enregistrement émouvant nous rappellent que sa voix a traversé un siècle pour porter jusqu'à nous.

Transcription

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