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    Date de la vidéo: 2022 Ressource téléchargeable

    Rafle du Vél'd'Hiv' : le témoignage d'Agnès Buisson

    Agnès Buisson naît en 1933, à Paris, de parents juifs polonais, Srul et Chuma. Le 16 juillet 1942, des policiers frappent à la porte de leur domicile parisien. Srul, qui voue une grande admiration à la France et s'est engagé volontairement dans l'armée française en 1939, ne croit pas les rumeurs d'une rafle et ouvre la porte. La famille est emmenée par les agents au Vélodrome d'Hiver. Dans la file d'attente, après avoir prévenu son mari, Srul prétexte un besoin pressant de sa fille Agnès, lui arrache l'étoile jaune, ainsi que la sienne et parvient à s'échapper avec elle. Après s'être cachées à Paris, la mère et la fille rejoignent la zone libre. À la Libération, elles apprennent la mort en déportation, à Auschwitz, du père d'Agnès.

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    Rafle du Vél'd'Hiv' : le témoignage de Bernard Nusbaum

    Bernard Nusbaum est né en 1938 de parents juifs polonais, Matys et Ida. Matys est arrêté lors de la rafle dite du billet vert, en 1941, et emmené au camp de Pithiviers. Il sera déporté à Auschwitz le 25 juin 1942. Bernard et sa mère, Ida, sont arrêtés le 16 juillet 1942 et emmenés au Vélodrome d'Hiver, d'où ils parviennent à s'échapper. Dans un café situé tout près du Vél'd'Hiv', ils sont aidés par des policiers faisant partie de la Résistance. Alors que sa mère reste à Paris, Bernard est envoyé se cacher dans plusieurs endroits, dans la Creuse, à Saint-Germain-en-Laye, puis à Montfermeil jusqu'à la fin de la guerre. À la Libération, il retrouve sa mère avec laquelle il attend vainement le retour de son père, assassiné à Auschwitz.

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    Rafle du Vél'd'Hiv' : le témoignage de Betty Grinbert

    Betty Grinbert est née en 1932 à Paris de parents juifs polonais, Abraham et Cywia. Abraham réchappe par chance à la rafle dite du billet vert du 14 mai 1941. Le 16 juillet 1942, au matin de la rafle du Vélodrome d'Hiver, deux policiers en civil se présentent à la porte du domicile familial. La mère de Betty, Cywia, leur dit qu'elle préfère se suicider avec ses enfants plutôt que de les suivre. De retour du commissariat après avoir pris des instructions, les policiers emmènent Abraham, mais laissent Cywia et les enfants dans l'appartement. La famille quitte alors son domicile pour un lieu plus sûr à Belleville, puis la mère se sépare de ses enfants. Betty, son frère (qui meurt de maladie en 1944) et sa sœur sont envoyés se cacher dans l'Aisne tandis que Cywia reste à Paris. À la Libération, la mère et ses deux filles attendent en vain le retour d'Abraham, mort à Auschwitz.

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    Rafle du Vél'd'Hiv' : le témoignage de Rachel Jedinak

    Rachel Jedinak naît en 1934, à Paris, de parents juifs polonais, Abraham et Chana Psankiewicz. Abraham est arrêté en 1941 lors de la rafle dite du billet vert. Interné à Beaune-la-Rolande, il mourra en déportation à Auschwitz. Le 16 juillet 1942, jour de la rafle du Vélodrome d'Hiver, Chana, Rachel, qui a alors 8 ans, et sa sœur aînée, Louise, 13 ans, sont arrêtées et conduites à la Bellevilloise, dans le XXe arrondissement, où sont regroupés les Juifs du quartier avant d'être emmenés au Vél'd'Hiv'. Comprenant le danger, Chana ordonne à ses deux filles de fuir. Chana sera emmenée au camp de Drancy, puis déportée à Auschwitz le 29 juillet 1942, d'où elle ne reviendra pas. Après avoir échappé à une autre grande rafle, le 11 février 1943, les deux sœurs sont cachées séparément à Château-Renault, près de Tours. À la Libération, elles attendent en vain leurs parents, morts tous les deux en déportation.

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    Rafle du Vél'd'Hiv' : le témoignage de Samuel Bliman

    Samuel Bliman est né en 1930 à Paris de parents juifs polonais. Son père est arrêté en 1941 lors de la rafle dite du billet vert, transféré dans le camp d'internement de Beaune-la-Rolande, puis déporté à Auschwitz. Le 16 juillet 1942, grâce au sang-froid de sa mère qui ordonne à sa famille de ne faire aucun bruit, Samuel Bliman réchappe de peu à la rafle du Vél'd'Hiv'. Après deux semaines cachés dans leur appartement, les Bliman sont aidés par une connaissance et quittent Paris. Ils rejoignent alors la zone libre, mais doivent à nouveau fuir en novembre 1942. La famille trouve alors refuge en Isère, en zone d'occupation italienne, jusqu'à la Libération.

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    Rafle du Vél'd'Hiv' : le témoignage de Renée Borycki

    Née en France de parents juifs polonais, Renée Borycki a 6 ans en 1942. Son père a été arrêté lors de la rafle dite du billet vert le 14 mai 1941, transféré à Pithiviers, puis déporté à Auschwitz. Le 16 juillet 1942, la petite Renée réchappe de peu avec sa mère à la rafle du Vél'd'Hiv' grâce à un voisin qui les cache pendant la nuit. Elle trouve ensuite refuge, toujours avec sa mère, chez une cousine à Livry-Gargan, puis chez une quasi inconnue qui les cache pendant deux ans et demi et partage avec elles sa carte d'alimentation. À la Libération, Renée Borycki retrouve son père, rescapé du camp d'Auschwitz.

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    Décryptage : à quoi sert le Parlement européen ?

    Le Parlement européen représente les citoyens des États membres de l’Union européenne. Il s’agit de l’unique institution européenne élue au suffrage universel direct. Son rôle s’est renforcé au fil des traités. Aujourd’hui, le Parlement européen exerce trois compétences fondamentales : législative, budgétaire et de contrôle de l’exécutif européen.

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    Être homosexuel en France : la lutte pour l'égalité se poursuit

    En 1982, l'âge du consentement est abaissé de 21 à 18 ans pour les homosexuels en France, ce qui instaure pour la première fois une égalité entre tous. Une loi historique qui a ouvert la voie à d'importantes libertés civiles, dont la légalisation en 2013 du mariage pour tous ou mariage homosexuel. Mais il reste encore des obstacles à surmonter. Ce reportage donne la parole à Bernard Bousset, l’un des derniers Français condamnés à cause de son homosexualité ; à Sébastien Tuller, juriste, responsable des questions LGBTI+ à Amnesty International France et à Timothée Curado, un professeur de physique-chimie qui se sert du réseau social TikTok pour raconter son quotidien, mais aussi pour aider les jeunes qui s'interrogent sur leur orientation sexuelle.