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Mesures en faveur des femmes prises par Françoise Giroud en 1975

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 05 févr. 1975

Plusieurs mesures en faveur des femmes ont été adoptées par le gouvernement Chirac en 1975. Françoise Giroud, secrétaire d'État à la Condition féminine, les présente.

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de diffusion du média :
05 févr. 1975
Production :
INA
Page publiée le :
2005
Modifiée le :
16 janv. 2024
Référence :
00000000407

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

La condition féminine ne s'améliore que très progressivement en France dans la seconde moitié du XXe siècle. Si dès 1946, le Préambule de la Constitution de la IVe République, repris ensuite dans celle de la Ve République, énonce que "la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme", ce n'est par exemple qu'en 1965 que les femmes mariées obtiennent le droit d'exercer une profession sans l'autorisation de leur conjoint et d'ouvrir un compte bancaire personnel.

Un décret du 23 juillet 1974 crée le secrétariat d'Etat à la Condition féminine dans le but de remédier aux discriminations dont sont victimes les femmes. Valéry Giscard d'Estaing, nouvellement élu président de la République, nomme à sa tête la célèbre journaliste, fondatrice et directrice de L'Express, Françoise Giroud. Celle-ci crée des groupes de travail puis présente cent mesures, dont la réalisation doit s'étaler de 1976 à 1981, destinées à "conduire progressivement la moitié des Français au niveau de formation, de rétribution, d'intégration à la vie sociale et économique et de responsabilités où se trouve l'autre". Ces mesures concernent l'autonomie des femmes et leurs droits, et se préoccupent de la situation des veuves, des divorcées ou des mères célibataires. Il est à noter que le divorce par consentement mutuel est enfin instauré en 1975, alors que le divorce était autorisé depuis 1884.

Malgré certaines réussites, Françoise Giroud, jamais véritablement acceptée par les féministes, quitte son secrétariat d'Etat en 1977. En 1981 Yvette Roudy, nommée ministre déléguée chargée des Droits de la femme, puis ministre des Droits de la femme à part entière en 1985, prend sa succession.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Ce reportage consacré à la politique en faveur des femmes impulsée par Françoise Giroud, secrétaire d'Etat à la Condition féminine, se décompose en deux séquences distinctes. Dans la première, la journaliste énumère les différentes mesures prises depuis 1974 sur fond d'images de femmes : ainsi l'évocation abstraite d'allocations familiales ou de frais de garde est illustrée par des plans de mères avec leurs enfants dans un parc ; de même, des images de femmes âgées dans la rue rendent plus concrète l'allusion à l'instauration d'une assurance vieillesse pour des mères de famille.

Dans une seconde séquence, c'est François Giroud elle-même, interviewée, qui souligne la portée des mesures qu'elle a prises, les décrivant comme "une tentative d'éliminer toutes les discriminations qui existent entre les femmes et les hommes."

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