Vidéo
Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 09 avr. 1986
A la tribune de l'Assemblée nationale, Jacques Chirac prononce son discours de politique générale et précise ses projets de privatisation d'entreprises publiques en 1986.
Niveaux et disciplines
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Collection :
- Date de diffusion du média :
- 09 avr. 1986
- Production :
- INA
- Page publiée le :
- 2003
- Modifiée le :
- 29 juin 2023
- Référence :
- 00000000152
Contexte historique
Le mercredi 9 avril 1986, Jacques Chirac prononce son discours de politique générale à l'Assemblée nationale dans lequel il annonce notamment un programme de privatisation des entreprises publiques. L'enjeu politique est important : les nationalisations réalisées par les gouvernements socialistes ont renforcé en France une économie mixte où coexistent des entreprises privées et des entreprises publiques. Les nationalisations de 1982 ne sont pas les premières réalisées en France, elles ont complété un secteur public initié à la Libération par le gouvernement du général de Gaulle.
En 1986, le secteur public français est néanmoins le plus développé de tous les pays européens, avec des entreprises industrielles, des banques et des assurances. Or la majorité RPR-UDF est marquée par l'expérience libérale et les privatisations britanniques du gouvernement de Margaret Thatcher : elle veut sortir la France de l'expérience dirigiste, développer l'économie libérale en vendant au secteur privé 65 sociétés industrielles et bancaires. Après avoir entendu Jacques Chirac, l'Assemblée nationale vote, et le programme du gouvernement obtient 292 voix, soit toutes les voix UDF-RPR et une voix du Front national, contre 285 voix hostiles au gouvernement. Les privatisations vont pouvoir commencer.
Éclairage média
Après avoir ménagé une part de surprise dans le lancement de son sujet, le présentateur s'efface pour laisser la parole à Jacques Chirac qui expose à la tribune de l'Assemblée son projet de privatisation des entreprises publiques. Son propos est explicité pour le téléspectateur : les entreprises nationalisées à la Libération ou en 1982 sont concernées par le programme du gouvernement. Les images, presque gratuites, illustrent le propos plus explicatif du commentaire.