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Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 30 déc. 1948
L'année 1948 marque la phase finale de la guerre civile chinoise, qui voit les communistes prendre le dessus sur le , de plus en plus isolé politiquement et affaibli militairement.
Niveaux et disciplines
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Collection :
- Les Actualités françaises
- Date de diffusion du média :
- 30 déc. 1948
- Production :
- INA
- Page publiée le :
- 2003
- Modifiée le :
- 30 mai 2024
- Référence :
- 00000000176
Contexte historique
La guerre contre le Japon, qui avait réuni les ennemis d'hier, a radicalement changé le rapport politique entre le communisme et la Chine. Aux yeux de l'opinion publique, le communisme s'est identifié avec la cause de la nation chinoise. Son prestige politique se fonde sur un consensus populaire à caractère national, consensus que le Kuomintang a largement perdu du fait de son attentisme face au danger japonais, sans parler de sa corruption. Après l'échec d'une solution politique (la médiation Marshall), le Kuomintang rouvre la guerre civile en 1946.
Malgré l'aide militaire fournie par les Etats-Unis, le Kuomintang ne peut tenir tête à un adversaire aussi résolu et dynamique qui peut compter, notamment depuis la réforme agraire de 1947, sur le soutien de la paysannerie, mais aussi, en ville, des intellectuels, des étudiants, et des ouvriers. Même les capitalistes nationaux, incapables de faire face à la concurrence américaine, finissent par retirer leur soutien au Kuomintang. L'isolement politique grandissant du Kuomintang va de pair avec la décomposition militaire. Les grandes villes encerclées tombent en 1948 et 1949 : Pékin, Nankin, Shanghai. Le 1ᵉʳ octobre 1949, une Conférence politique populaire proclame l'avènement de la République populaire de Chine.
Éclairage média
Ces images d'un Tchang Kai-chek porté aux nues par la foule offrent un contraste évident avec ce que l'on sait de la réalité du soutien populaire dont il jouit : le beau-frère de Sun Yat-sen a perdu le "mandat du ciel".