Pierre Laval est reçu en Allemagne par Ribbentrop et Hitler

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 14 mai 1943 | Date d'évènement : 29 avr. 1943

Le président du Conseil, Pierre Laval, en visite en Allemagne, est d'abord reçu par Joachim von Ribbentrop avant de se rendre à Berchtesgaden où il est accueilli par Adolf Hitler.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
France Actualités
Date de l'évènement :
29 avr. 1943
Date de diffusion du média :
14 mai 1943
Production :
INA
Page publiée le :
2003
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000250

Contexte historique

Par Françoise Berger

Le 29 avril 1943, Adolf Hitler recevait Pierre Laval à Berchtesgaden (un "nid d'aigle" nommé le Berghof, la résidence favorite d'Hitler). A l'heure où Vichy bruissait de rumeurs concernant un éventuel remaniement ministériel, le chef du gouvernement (détesté par Pétain) venait se faire confirmer dans ses pouvoirs par le Führer. Il tentait également de convaincre ses interlocuteurs de la bonne volonté de collaboration de la France. Il espérait obtenir en échange quelques concessions, notamment sur la question des prisonniers de guerre, mais aucun résultat concret ne sortit de ces entretiens.

Éclairage média

Par Françoise Berger

Des plans très rapprochés montrent l'arrivée en Allemagne de Laval (sortie de voiture, poignée de main avec Ribbentrop). La poignée de main avec Hitler à Berchtesgaden montre Laval de face alors qu' Hitler est dos à la caméra. Cette valorisation du rôle de Laval cache l'importance de moins en moins grande que les occupants, dans la réalité, attachent aux hommes du gouvernement de Vichy.

Ce document fait partie des actualités cinématographiques diffusées du 21 août 1942 au 18 août 1944 sous le label "France Actualités". En 1942, au tournant de la guerre, alors que la zone Sud est occupée et que Pathé et Gaumont disparaissent, "France Actualités" est créée. Constituée de capitaux à 60% français et à 40% allemands, la nouvelle société de production marque l'engagement plus profond du gouvernement de Vichy dans la collaboration.

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