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Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 01 juil. 1940
Un seul combat pour une seule patrie. Et un seul hymne national, La Marseillaise, devenu symbole de patriotisme et de résistance.
Niveaux et disciplines
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Date de diffusion du média :
- 01 juil. 1940
- Page publiée le :
- 2003
- Modifiée le :
- 29 juin 2023
- Référence :
- 00000000322
Contexte historique
Date de création : 1792.
Lorsque s'achève la libération de la France, le bilan est lourd : 20 000 FFI (Forces françaises de l'Intérieur) ou FTP (Francs tireurs partisans) tués au combat, 30 000 fusillés, plus de 60 000 déportés, dont près de la moitié morts dans les camps.
L'action de la Résistance, même si elle n'a été qu'une force d'appoint, a bien servi la France. Elle a été reconnue par le commandant en chef des armées alliées en Europe, le général Eisenhower, et a contribué à épargner à la France d'être soumise à l'Administration militaire alliée des territoires occupés. Après la Libération, les résistants s'engagent dans la nouvelle armée française et poursuivent le combat aux côtés des Alliés, associant ainsi la France à la victoire.
Éclairage média
La Marseillaise et la Résistance
En 1940, le régime de Vichy s'approprie dans un premier temps La Marseillaise mais lui préfère finalement le Maréchal nous voilà . L'hymne national est interdit par les autorités d'occupation en zone Nord dès juillet. Sur tout le territoire, elle devient une manifestation éclatante de patriotisme et de résistance, quand elle est entonnée avec ferveur dans les prisons et les camps d'internement, avant le départ en déportation et jusque devant les pelotons d'exécution.
C'est le chef de la France Libre, le général de Gaulle (qui prétendait chanter faux !) qui l'entonne ici en public. (enregistrement réalisé à Forbach en juillet 1961).
Après la Libération, une circulaire du ministère de l'Education nationale préconise de faire chanter La Marseillaise dans les écoles "pour célébrer notre libération et nos martyrs".