Le renouveau de la musique baroque
Journal de 20 heuresInfos
Résumé
À l’occasion du tricentenaire de la mort de Jean-Baptiste Lully, le château de Versailles recrée les festivités telles qu’elles se déroulaient sous Louis XIV.
Date de publication du document :
2006
Date de diffusion :
03 oct. 1987
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Publication : 2006
Après l’exceptionnelle vitalité que connaît la musique contemporaine en France dans les années 1950-1960, celle-ci entre en crise au cours des années 70, le public se détachant des expérimentations de plus en plus poussées notamment électroacoustiques que les compositeurs réalisent. Face à ce qui est perçu comme une impasse, la grande évolution sonore à partir des années 80 consiste à faire du neuf avec du vieux, c’est-à-dire à ressusciter un patrimoine musical perdu : celui de la musique baroque.
Jouer "baroque", c'est rompre notamment avec les traditions d'interprétation héritées du XIXe siècle pour essayer de restituer avec le plus d'authenticité possible la musique des XVIIe et XVIIIe siècles. Au départ vigoureusement moqués et attaqués ils sont accusés de faire régresser la musique et on les affuble du nom de "baroqueux" les musiciens tenant de ce retour font redécouvrir et ressurgir tout un répertoire oublié et méprisé. Des oeuvres des compositeurs français comme Rameau, Charpentier et surtout Jean-Baptiste Lully, qui avait été l'un des compositeurs officiels de la cour de Louis XIV, sont rejouées, parfois pour la première fois depuis leur création. Atys de Lully fut par exemple recréé en 1987 au Théâtre du Châtelet et mis en scène avec succès par Jean-Marie Villégier, celui-ci collaborant au plus près avec la chorégraphe Francine Lancelot pour le règlement scrupuleux des scènes dansées.
Nikolhaus Harnoncourt en Autriche, Gustav Leonhardt en Allemagne, en France William Christie et Jean-Claude Malgoire se sont engagés aussi résolument dans ce combat. Le succès des "baroqueux" a reposé également sur l’appui de l’État ici par la voix du ministre de la culture François Léotard qui y a vu aussi bien un moyen de faire revenir le public dans les salles de concert que l’expression de la grandeur de la France. En effet, la musique baroque est venue rappeler le rayonnement politique et culturel de la France en Europe au cours de ce qui a été appelé le Grand Siècle. C’est dans cet esprit qu’est créé en 1987 le Centre de musique et de danse baroque de Versailles dont la direction est confiée au musicologue Philippe Beaussant. Le marché du disque a trouvé également là un moyen de renouveler les collections des mélomanes au moment où le CD était lancé ; ce relais économique puissant n’a pas été pour rien dans le succès commercial de la musique baroque. Ce retour à la tradition a pu être interprété enfin comme une crainte face à la création contemporaine, symptomatique d’une époque qui veut conserver la mémoire de tout, se repliant sur le passé et craignant l’avenir. Il a en tout cas entériné la crise des avant-gardes musicales.
Éclairage média
Par
Le journal télévisé accorde rarement de la place à la musique classique. Et quand elle le fait, c’est uniquement à la fin, comme pour tout ce qui relève de l’actualité culturelle. L’occasion néanmoins est belle car, pour une fois, la musique vient résonner dans un des lieux de France les plus visités, le château de Versailles. La reconstitution des festivités organisées pour le tricentenaire de l’un des plus fameux compositeurs, dont l’art n’est pas même évoqué, est le prétexte à un reportage qui alterne images volontairement décoratives, presque exotiques (les ballets de danse baroque), et entretiens avec les deux acteurs principaux de cette résurrection. Dans l’un et l’autre cas, il s’agit de créer l’événement, de montrer l’aspect exceptionnel de cette recréation, tout en rappelant la légitimité de ce spectacle. En somme, la musique est réduite ici à son rôle d’animation dans la vie culturelle française; la dimension spécifiquement esthétique des oeuvres interprétées est passée sous silence.
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