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Un hommage à Winston Churchill

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 11 nov. 1998

Le reportage reprend une série d'images d'archives retraçant le parcours politique et militaire de Winston Churchill.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de diffusion du média :
11 nov. 1998
Page publiée le :
2007
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000732

Contexte historique

Par Carole Robert

Winston Churchill est élu député conservateur dès 1900, alors qu'il est âgé de 26 ans. Il passe rapidement au parti libéral et occupe des fonctions ministérielles de plus en plus importantes. Dès 1938, il prend conscience de la menace du nazisme pour la Grande-Bretagne et préconise la fermeté en condamnant les accords de Munich. Il est nommé premier lord de l'amirauté le lendemain de la déclaration de guerre.

Le 10 mai 1940, il prend la place de Chamberlain à la tête d'un gouvernement de coalition décidé à mener la guerre. Il noue des relations cordiales avec le président Roosevelt et sait reconnaître le rôle du général de Gaulle à l'issue de la guerre. Il participe aux premières négociations de Postdam, mais les élections de juillet 1945 le renvoient dans l'opposition. Redevenu Premier ministre en 1951, il cède le pouvoir à Anthony Eden en avril 1955 et consacre les dernières années de sa vie à la peinture et à la littérature, ce qui lui vaut le prix Nobel en 1953.

Éclairage média

Par Carole Robert

Ce reportage est un bel hommage à Churchill pour le 80e anniversaire de l'armistice de 1918. Sur fond d'une musique émouvante au violon défilent des images d'archives prestigieuses, commentées dans un style littéraire, voire poétique. Les métaphores et autres figures de style, toujours élogieuses, parfois tendres, abondent : le jeune loup mué en vieux lion, gueule de bouledogue dans le bronze des statues de l'histoire. Le commentaire opte pour une certaine familiarité, qui provoque une tendresse envers l'homme, en rappelant ses surnoms, sa gueule de bouledogue, ses désillusions d'homme.

Le commentaire prend parti pour Churchill et en vient même à critiquer les électeurs anglais qui ne l'ont pas élu : peintre amateur par dépit de cette politique, ingratitude des électeurs le transforment en voyageur désabusé, en statue de commandeur bougon. En plus de l'habile stratège de guerre, l'homme politique vigilant et visionnaire est également mis en valeur. Comme le rappelle le commentaire, il est le premier à parler du rideau de fer tombé sur l'Europe (discours de Fulton, 5 mars 1946). Le reportage insiste sur les connivences avec de Gaulle et avec la France : le commentaire leur donne une portée de fidélité et de constance qui ne rendent que plus critiquable l'ingratitude de l'Angleterre envers ce grand homme !

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