Crise politique à Wallis
Journal régional - Outre-merInfos
Résumé
En septembre 2005, les îles de Wallis-et-Futuna traversent une crise politique et institutionnelle. La présence française y est brièvement remise en cause. Cet événement souligne la singularité du statut politique de l'archipel.
Date de publication du document :
2007
Date de diffusion :
26 sept. 2005
Date d'évènement :
25 sept. 2005
Pédagogie
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Publication : 2007
En septembre 2005, le petit archipel de Wallis et Futuna (225 km2), situé à plus de 2 000 kilomètres de la Nouvelle-Calédonie, en plein coeur du Pacifique, traverse une crise politique sérieuse. Cette dernière naît du refus du roi d'Uvéa, Tomasi Kulimoetoke I de remettre aux autorités françaises son petit fils, condamné pour homicide. Ce fait divers se transforme en crise institutionnelle lorsque le roi, qui porte le titre de "Lavuela" exige le retrait des autorités françaises. La chefferie réformatrice, consciente des enjeux économiques de la présence française, s'y oppose et décide l'intronisation d'un nouveau roi, Sosefo Mautamakia. Le préfet, Xavier de Fürst donne son assentiment et la cérémonie d'intronisation est prévue pour le 25 septembre 2005. Cependant, les partisans du Lavuela édifient des barrages et organisent le blocus de l'île en occupant notamment l'aéroport, alors que la tension croît dans l'île.
L'intervention d'un médiateur du gouvernement, Louis Lefranc, qui renouvelle la confiance de la France au Lavuela et prévient toute tentative de représailles à l'encontre des réformateurs, permet le retour au calme ainsi que le statu quo politique.
La mort de Tomasi Kulimoetoke I le 7 mai 2007, après 48 années de règne, est cependant susceptible de relancer l'agitation institutionnelle à l'issue de la période de deuil de 6 mois décidée par les autorités coutumières.
Cette crise souligne la singularité des institutions de Wallis et Futuna. La France, présente sur l'archipel depuis la ratification en 1887 d'un traité de protectorat, respecte l'organisation coutumière. Ainsi, Wallis et Futuna, devenu territoire d'outre mer par référendum en 1959, abrite 3 royaumes au sein de la République: celui d'Uvéa à Wallis et ceux d'Alo et de Sigave à Futuna. Chaque roi y est détenteur de l'autorité coutumière qui s'impose aux chefs de village. L'Etat est représenté sur place par un administrateur supérieur du territoire nommé en Conseil des ministres. Le statut de 1961 précise en outre que "la République garantit aux populations du territoire des îles de Wallis-et-Futuna le libre exercice de leur religion ainsi que le respect de leurs croyances et de leurs coutumes".
L'exemple de Wallis-et-Futuna illustre ainsi la diversité des statuts politiques et juridiques des départements et territoires d'outre mer dans le cadre de la République française.
Éclairage média
Par
Ce reportage de RFO, diffusé, alors que l'intervention du médiateur de la République a permis la résolution de la crise, s'attache à souligner le récent apaisement de la situation. Si les images montrant des routes coupées, et des restes de barrages, témoignent de l'importance des affrontements s'étant déroulés à Wallis, le commentaire est centré sur le retour au calme dans l'île.
Ce reportage propose par ailleurs une vision partielle de l'événement. L'origine de la crise, un fait divers impliquant le Lavuela, n'est pas mentionnée, tandis que l'idée d'une remise en cause de la présence française dans l'archipel, est complètement éludée. A l'inverse, ce document accorde uniquement la parole au médiateur du gouvernement, qui réaffirme la stabilité institutionnelle de ce Territoire d'Outre Mer.
En ce sens, ce reportage tend à minimiser l'ampleur de la crise politique et parallèlement à consacrer le contrôle de l'Etat français sur ces territoires si lointains.
Transcription
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