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Les dons aux pays d'Asie du Sud-Est dévastés par le tsunami

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 03 mars 2005 | Date d'évènement : 26 déc. 2004

A la suite du tsunami qui a ravagé de nombreux pays d'Asie du Sud-Est le 26 décembre 2004, des dons très importants ont été récoltés. Leur coordination et leur utilisation pour la reconstruction des pays dévastés soulèvent de nombreuses difficultés.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de l'évènement :
26 déc. 2004
Date de diffusion du média :
03 mars 2005
Production :
INA
Page publiée le :
2007
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000001113

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

Le 26 décembre 2004, plusieurs pays d'Asie du Sud-Est sont ravagés par une immense catastrophe naturelle: un tsunami, provoqué par un séisme sous-marin d'une intensité de 9 sur l'échelle de Richter survenu au large de l'île indonésienne de Sumatra, dévaste les côtes de l'Indonésie, du Sri Lanka, de la Thaïlande, des Maldives, de la Malaisie et de l'Inde. Les vagues géantes emportent tout sur leur passage et détruisent des centaines de milliers d'habitations et d'infrastructures.

Au total, ce tsunami entraîne la mort d'environ 230 000 personnes, tandis que plus de 2 millions de personnes se retrouvent sans-abri. La région la plus meurtrie est la province d'Atjeh en Indonésie, dans laquelle 169 000 personnes ont péri ou disparu. Dans les jours suivant ce gigantesque raz-de-marée, un élan de solidarité internationale sans précédent se met en place, facilité par une médiatisation exceptionnelle: de nombreuses initiatives gouvernementales ou privées voient rapidement le jour.

Les contributions versées par les particuliers ont été si élevées que Médecins sans frontières a par exemple décidé de suspendre un temps sa collecte de dons, ce qui a suscité la critique de la plupart des autres organisations non-gouvernementales. 13,6 milliards de dollars de dons sont ainsi réunis dans l'année qui suit le tsunami par l'ONU, les Etats, la Croix-Rouge et les différentes ONG. L'argent collecté a prioritairement été affecté à l'aide des sinistrés, puis dans un second temps à la reconstruction des habitations et des équipements dans les régions détruites par le tsunami. En outre, un système d'alerte aux tsunamis dans l'Océan Indien a été créé en juin 2005.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Ce sujet diffusé un peu plus de deux mois après le tsunami du 26 décembre 2004 traite bien davantage de la récolte des dons récoltés par les organisations humanitaires et différentes associations en France que de leur utilisation dans les pays frappés par la catastrophe. Il ne montre ainsi que très peu d'images de l'état et de la reconstruction des régions d'Asie du Sud-Est dévastées. Son parti pris est de recueillir une série de témoignages auprès de responsables officiels ou de membres d'ONG. Seules quelques images d'archives placées en ouverture du reportage montrent le tsunami.

Ces plans ont été réalisés par des amateurs, comme la quasi totalité des documents sur la catastrophe qui ont été présentés par les chaînes de télévision. A partir du 26 décembre 2004, et ceci pendant deux jours, avant que leurs envoyés spéciaux ne parviennent sur place, elles ont en effet diffusé massivement dans les journaux télévisés des images filmées par des touristes. Comme lors des attentats du 11 septembre contre le World Trade Center à New York, les images d'amateurs ont donc constitué la première source de la couverture médiatique du tsunami. Dans la majorité des cas, ce sont les journalistes des agences de presse qui ont pris contact sur place avec les touristes rescapés pour récupérer leurs films et qui les ont ensuite proposé aux médias internationaux.

Le tsunami d'Asie du Sud-Est a par ailleurs été l'objet d'une très importante médiatisation, due à l'ampleur de la catastrophe mais aussi à la présence sur place de nombreux touristes occidentaux. Les médias français y ont ainsi consacré une couverture exceptionnelle. Des équipes d'envoyés spéciaux ont été dépêchées sur tous les lieux sinistrés par le raz-de-marée. Dans les deux semaines qui l'ont suivie, la catastrophe a de la sorte occupé une très large place dans les journaux télévisés et de nombreuses émissions spéciales lui ont été consacrées. La médiatisation de ce drame explique en grande partie l'importance sans précédent des dons versés par les particuliers en faveur des pays sinistrés.

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