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Romano Prodi remporte les élections législatives italiennes de 2006

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 11 avr. 2006 | Date d'évènement : 10 avr. 2006

Après vingt-quatre heures d'incertitude, les résultats des élections législatives italiennes des 9 et 10 avril 2006 sont proclamés: la coalition de centre gauche dirigée par Romano Prodi devance de justesse la droite menée par Silvio Berlusconi.

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de l'évènement :
10 avr. 2006
Date de diffusion du média :
11 avr. 2006
Production :
INA
Page publiée le :
2007
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000001120

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

Les élections législatives qui se sont déroulées en Italie les 9 et 10 avril 2006, à l'issue de cinq années de gouvernement dirigé par l'homme d'affaires et président du parti Forza Italia Silvio Berlusconi, ont été l'un des scrutins les plus serrés de l'histoire de la péninsule italienne depuis 1945. Elles ont vu s'affronter la Maison des libertés, alliance de droite conduite par Silvio Berlusconi, et l'Unione, coalition de centre gauche dirigée par Romano Prodi, chef du gouvernement italien de 1996 à 1998 et président de la Commission européenne de 1999 à 2004, qui avait été désigné comme candidat de toute la gauche lors de primaires organisées en octobre 2005.

Les résultats du scrutin demeurent longtemps incertains. En dépit d'une victoire de l'Unione annoncé dans les sondages de sortie des urnes, l'écart entre les deux camps ne cesse de se réduire au fil des dépouillements des bulletins de vote. Finalement, la coalition conduite par Romano Prodi devance celle de Silvio Berlusconi de seulement quelque 25 000 voix, soit 49,81% contre 49,74% des suffrages. La prime à la majorité donne toutefois 340 sièges à la Chambre des députés à l'Unione contre 277 à la Maison des libertés.

La coalition de Romano Prodi remporte également de justesse la majorité au Sénat avec 158 sièges contre 156. Malgré la confirmation des résultats définitifs des élections législatives prononcée le 19 avril par la Cour de cassation italienne, Silvio Berlusconi refuse d'accepter ce résultat et de reconnaître sa défaite. Le 17 mai 2006, Romano Prodi devient président du Conseil. Il ne dispose toutefois pas d'une majorité claire pour gouverner. Mis en minorité au Sénat sur les orientations de sa politique étrangère, il remet ainsi dès le 21 février 2007 la démission de son gouvernement au président de la République, Giorgio Napolitano. Cependant, ce dernier la refuse et lui demande de présenter un nouveau gouvernement devant le Parlement. Prodi obtient de nouveau la confiance des parlementaires mais sa marge de manoeuvre demeure très étroite.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Composé d'une alternance d'images factuelles et d'interviews, ce reportage traite des résultats des élections législatives qui se sont déroulées la veille en Italie. Il propose ainsi des plans habituels de soirées électorales, telles que celles des partisans de l'Unione dans l'attente des résultats. Autres images classiques : celles de la liesse des supporters du camp victorieux, en l'occurrence le centre gauche.

Par-delà ces scènes classiques des soirées électorales, le sujet s'emploie surtout à montrer la confusion provoquée par l'incertitude sur le résultat définitif du scrutin, ainsi que la profonde division de l'Italie en deux. De manière significative, des extraits d'une allocution de Romano Prodi évoquant sa victoire devant la presse puis devant des journalistes français, et d'une déclaration de Silvio Berlusconi refusant de reconnaître sa défaite sont juxtaposés.

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