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Les retombées économiques du viaduc de Millau

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 13 déc. 2004 | Date d'évènement : 14 déc. 2004

La construction du viaduc de Millau a attiré de nombreux touristes. Une fois inauguré, l'ouvrage d'art fait également espérer d'importantes retombées touristiques pour la ville et sa région.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Collection :
Date de l'évènement :
14 déc. 2004
Date de diffusion du média :
13 déc. 2004
Production :
INA
Page publiée le :
09 oct. 2009
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000001246

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

Chaque été, Millau, sous-préfecture de l'Aveyron, était synonyme de point noir routier pour les touristes se rendant sur les côtes de la Méditerranée, par l'intermédiaire de l'autoroute A75 qui relie Clermont-Ferrand à Béziers. C'est donc avant tout pour supprimer l'une des principales difficultés de circulation sur le territoire français que la décision est prise en 1994 d'édifier un pont franchissant la vallée du Tarn, à 5 kilomètres en aval de la ville de Millau. En reliant le Causse rouge et le Larzac, cet ouvrage s'inscrit également dans une politique d'aménagement du territoire français : il s'agit de désenclaver le Massif central. Il crée en outre un nouvel axe de transport entre le Nord et le Sud de l'Europe qui permet de décongestionner quelque peu l'axe de la vallée du Rhône.

Conçu par l'architecte britannique Norman Foster, le viaduc de Millau est construit en un temps record : il est inauguré officiellement par le président de la République Jacques Chirac, trois ans jour pour jour après la pose de la première pierre le 14 décembre 2001. Cet ouvrage d'art remarquable a nécessité l'emploi de 14 000 tonnes de fer et d'acier et 205 000 tonnes de béton. Situé sur l'A75, ce pont d'une longueur de 2 460 mètres maintenu par sept piles est le plus haut du monde : il culmine à 270 mètres au-dessus du Tarn et sa pile P2, haute de 245 mètres, est la pile de pont routier la plus élevée jamais édifiée. De manière inédite pour ce type d'ouvrage, la totalité de l'exploitation et de l'entretien du viaduc a été concédée par l'Etat à un groupe privé de travaux publics, la société Eiffage, pour une durée de 78 ans. Eiffage s'est engagé à le restituer à l'Etat au bout de 120 ans dans le même état que lors de sa mise en circulation.

Exploité commercialement à partir du 17 décembre 2004, le viaduc rencontre un très fort succès de fréquentation. Quatre ans et demi après son inauguration, en juillet 2009, le cap du vingt millionième véhicule est franchi. Le célèbre bouchon de Millau n'est ainsi plus qu'un mauvais souvenir. Il a également permis de développer le tourisme et l'économie aveyronnaise. Plus de 500 000 personnes étaient déjà venues admirer le viaduc pendant sa construction, et très nombreux sont désormais les automobilistes qui s'arrêtent sur l'aire autoroutière spécialement édifiée pour le contempler, et qui en profitent pour visiter la région de Millau.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Diffusé à la veille de l'inauguration officielle du viaduc de Millau, ce reportage ne s'attache pas à en retracer la construction ni à en présenter les prouesses techniques, contrairement à la plupart de ceux qui ont alors été diffusés : le choix a été fait d'en traiter exclusivement les répercussions économiques, et plus particulièrement touristiques. Centré sur Millau, ce sujet s'ouvre logiquement sur une succession d'images d'illustration de la ville et non du viaduc. Celui-ci n'est visible à l'écran qu'à travers des plans panoramiques qui ressemblent aux vues que peuvent avoir les touristes venus l'admirer. Quant au plan du cameraman sur le viaduc, il ne sert qu'à illustrer le commentaire du journaliste sur la fin du "bouchon" de Millau.

Le reportage alterne donc images d'illustration des secteurs économiques régionaux concernés par la construction du viaduc - hôtellerie, artisanat du gant, caves de roquefort - et interviews. Les personnes interrogées, qu'il s'agisse du maire de Millau, de responsables d'entreprises ou de touristes, ont été précisément choisies pour montrer l'ensemble des retombées économiques du viaduc. Aucun acteur du chantier n'a ainsi été interviewé puisque tel n'est pas l'objet du reportage.

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