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Recueillement et solidarité à Christchurch après des attentats terroristes contre deux mosquées

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 16 mars 2019 | Date d'évènement : 16 mars 2019

Au lendemain de l’attentat commis le 15 mars 2019 par un terroriste d’extrême droite dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, des habitants rendent hommage aux victimes. D’autres apportent de la nourriture à leurs familles. Des imams d’Auckland viennent soutenir la communauté musulmane.

Niveaux et disciplines

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de l'évènement :
16 mars 2019
Date de diffusion du média :
16 mars 2019
Page publiée le :
20 oct. 2022
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000004913

Contexte historique

Par Christophe GracieuxProfesseur agrégé en classes préparatoires littéraires au lycée Watteau de Valenciennes )

Le 15 mars 2019, deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, sont la cible d’une attaque terroriste.

Ce jour-là, en pleine prière du vendredi, un ressortissant australien d’extrême droite âgé de 28 ans, Brenton Tarrant, ouvre le feu avec des armes semi-automatiques sur les fidèles réunis dans la mosquée Al Noor, puis dans le centre islamique de Linwood. Équipé d’une caméra, le terroriste diffuse ses attaques en direct sur les réseaux sociaux.

Ces deux attentats font au total 51 morts et 49 blessés, représentant la tuerie la plus meurtrière commise spécifiquement contre des musulmans dans un pays occidental. Il s’agit également de l’attentat d’extrême droite le plus meurtrier depuis ceux commis en 2011 en Norvège, à Oslo et Utoya, par Anders Behring Breivik. Brenton Tarrant avait du reste évoqué son admiration pour le Norvégien dans un texte publié sur internet la veille de son attaque. Il y justifiait également la tuerie, censée manifester sa résistance au grand remplacement de [son] peuple par des vagues d’immigration vers l’Occident, reprenant ainsi la théorie xénophobe et raciste de l’écrivain français d’extrême droite Renaud Camus.

Les attentats de Christchurch provoquent la sidération en Nouvelle-Zélande, pays de 5 millions d’habitants réputé pour être sûr et accueillant. De fait, le pays ne connaît chaque année qu’une cinquantaine de meurtres. Et les massacres de masse y sont particulièrement rares, la dernière ayant eu lieu en 1990 lorsqu’un homme souffrant de problèmes psychiatriques avait assassiné 13 personnes. Cette tuerie avait d’ailleurs conduit deux ans plus tard au durcissement de la législation sur les armes à feu en Nouvelle-Zélande.

À la suite des attaques terroristes de Christchurch, le pays affiche son soutien à la communauté musulmane. La Première ministre, Jacinda Ardern elle-même, qui estime que cette tuerie constitue l’un des jours les plus sombres de l’histoire de la Nouvelle-Zélande, se rend auprès des rescapés et des familles des victimes. En signe de solidarité, elle porte un voile.

Éclairage média

Par Christophe GracieuxProfesseur agrégé en classes préparatoires littéraires au lycée Watteau de Valenciennes )

Diffusé dans le journal télévisé de 20h de France 2 le 16 mars 2019, ce sujet est consacré aux attentats commis la veille contre deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande. Il prend la forme d’un reportage réalisé sur place par une équipe d’envoyés spéciaux de France 2.

Constitué d’un commentaire sur images factuelles alternant avec des interviews, il ne s’intéresse pas aux attentats eux-mêmes ni à leur déroulement : il ne présente aucune image de la tuerie ni des victimes. De même, il ne s’intéresse pas à son auteur, Brenton Terrant, ni aux motivations de ce terroriste australien d’extrême droite. Ces éléments ont été évoqués avant la diffusion du présent sujet, dans un plateau extérieur réalisé en direct de Christchurch par l’envoyé spécial de France 2.

Ce dernier a choisi, dans ce reportage, de s’intéresser aux réactions des habitants de Christchurch après les attentats. Il met ainsi en valeur leur recueillement : la première séquence présente plusieurs habitants de Christchurch venus se recueillir et déposer des fleurs en hommage aux victimes assassinées la veille. Le sujet donne également à voir la mobilisation en faveur des familles des victimes : des habitants leur apportent de la nourriture halal, tandis que plusieurs imams sont venus d’Auckland pour les soutenir.

Tous les témoignages recueillis par l’équipe de France 2 reflètent la sidération des Néo-Zélandais face à cette tuerie de masse. La Nouvelle-Zélande est en effet l’un des pays les plus tranquilles au monde, comme le précise l’imam interrogé dans le reportage. Ce pays de 5 millions d’habitants, réputé pour son caractère accueillant et paisible, ne connaît en effet qu’une cinquantaine de meurtres par an.

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