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Le métier d’accompagnant d’un élève en situation de handicap (AESH)

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 25 févr. 2016

À Reims, en Champagne-Ardenne, le témoignage d’un accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH) et de l'enfant qu’il accompagne.

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Date de diffusion du média :
25 févr. 2016
Page publiée le :
27 sept. 2023
Modifiée le :
24 oct. 2023
Référence :
00000005029

Contexte historique

Par Fanny Baroukhprofesseure des écoles, Enseignante UPE2A à Perpignan. )

En France, dans les écoles, collèges et lycées des adultes sont présents aux côtés des élèves porteurs de handicap. Un accompagnant d'élève en situation de handicap (AESH), anciennement nommé auxiliaire de vie scolaire (AVS), s’occupe de l'accompagnement, de la socialisation, de la sécurité et de l'aide à la scolarisation de ces enfants. Leur statut a beaucoup évolué au cours des 30 dernières années et fait encore l’objet de discussions parlementaires régulières. En octobre 2016, un appel à la grève est lancé par six syndicats de l’Éducation nationale pour revendiquer des revalorisations salariales pour les AESH et une titularisation pour ceux qui ne sont, à ce moment-là, que sous contrat à durée déterminée. 

Depuis le cadre posé par la loi du 11 février 2005 (loi sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées), les enfants porteurs de handicap ont tous accès à l’école et les conditions de leur inclusion doivent être garanties. Cette inclusion est notamment rendue possible par la multiplication des personnels AESH à leurs côtés. La durée hebdomadaire de leur présence près de l’élève est définie de manière individualisée par les Maisons départementales des personnes handicapées.

Éclairage média

Par Fanny Baroukhprofesseure des écoles, Enseignante UPE2A à Perpignan. )

La rédaction locale de France 3 Champagne-Ardennes propose un éclairage sur le métier d’AESH à l’occasion de la grève du 19 octobre 2016 (à l’appel de six syndicats (CGT, FO, FSU, Snalc, SNCL, Sud). Parmi les revendications : la revalorisation des salaires, la création d’un nouveau métier d’éducateur spécialisé assortie d’une titularisation sans condition ​et l’amélioration des conditions de travail. La journaliste se rend dans une Unité localisée d’inclusion scolaire (ULIS), classe spécialisée accueillant des élèves porteurs de handicap. On y rencontre la jeune Mia, atteinte d’autisme, et son AESH, Daniel Sinaccori. Il explique son rôle précis pour permettre à Mia de progresser et de réussir au mieux sa scolarisation. Peu à peu, les élèves peuvent bénéficier d’heures d’inclusion en classe ordinaire, avec leurs camarades, et gagnent autant en autonomie qu’en confiance en eux.

On relèvera quelques maladresses et inexactitudes dans les propos de la journaliste sur l’explication du fonctionnement d’une classe ULIS. En effet, dans l’acronyme lui-même est inscrite la notion d’inclusion. Les élèves font donc des allers-retours entre leur classe ordinaire de rattachement, avec des élèves non-porteurs de handicap, et l’unité localisée, où un enseignant spécialisé individualise ses apprentissages. Des images de la jeune Mia, dans un moment d’inclusion dans sa classe ordinaire, auraient permis de mieux saisir les effets bénéfiques de cette scolarisation en milieu ordinaire, avec l’appui d’un AESH.

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