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Les Jeux olympiques de Paris en 1900

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 26 déc. 2004 | Date d'évènement : 1900

Fin 2004, le magazine « Objectif olympique » revenait, grâce à des photos et des vidéos d’archives, sur l’organisation des Jeux olympiques à Paris en 1900.

Niveaux et disciplines

Ressources pédagogiques utilisant ce média

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Réalisation :
Godard Fred
Générique :
Vernon Alain (Journaliste)
Date de l'évènement :
1900
Date de diffusion du média :
26 déc. 2004
Production :
@ 2004 -  France 3
Page publiée le :
27 déc. 2023
Modifiée le :
09 févr. 2024
Référence :
00000005923

Contexte historique

Par Jean-Clément Martin BorellaJournaliste histoire et culture )

Du 14 mai au 28 octobre 1900, soit sur près d’une demi-année, Paris accueillait les Jeux de la IIe olympiade, c’est-à-dire la deuxième édition des Jeux olympiques modernes. Loin d’être un événement de premier rang, les Jeux sont alors fondus dans une manifestation de bien plus grande envergure : l’Exposition universelle, qui doit faire entrer Paris dans le XXe siècle du progrès. 

Les épreuves sportives ont lieu aux abords de Paris, comme à Vincennes ou à Saint-Cloud, et si la foule ne s’y presse pas, les athlètes, eux, sont au rendez-vous : on en dénombre près de 1 000, venus de 24 pays différents. Interdites lors des Jeux de 1896 à Athènes, les femmes sont, cette fois, autorisées à concourir. Il y en aura 22, dont la joueuse de tennis Charlotte Cooper, première championne olympique en épreuve individuelle. L’organisation comptera quelques couacs, tels le retard dans la remise des médailles ou le refus des Américains de participer à des épreuves le dimanche. Mais ils ne doivent pas faire oublier les belles performances de la France, qui obtient 87 médailles, dont 26 en or. Les tricolores brilleront notamment dans des disciplines aujourd’hui disparues : le tir au cerf courant et la lutte à la corde.

Le baron Pierre de Coubertin, instigateur des Jeux modernes, restera néanmoins amer, aucune promotion n’ayant été organisée par le gouvernement, au point que certains athlètes ignoreront pendant plusieurs années avoir participé à des Jeux olympiques. Ils croyaient s’être inscrits aux « concours sportifs de l’Exposition universelle ».

Éclairage média

Par Jean-Clément Martin BorellaJournaliste histoire et culture )

Le 26 décembre 2004, alors que Paris était officiellement candidate à l’organisation des Jeux olympiques de 2012, France Télévisions proposait un magazine intitulé « Objectif olympique ». Parmi les séquences proposées, l’une était consacrée au souvenir de l’édition des Jeux de Paris en 1900.

Le reportage invite les téléspectateurs à suivre Pierre de Coubertin, père des Jeux modernes, qui avait ardemment soutenu la candidature de la capitale française. Avec son chapeau melon et sa fausse moustache, le journaliste Alain Vernon prend les traits du baron et nous guide, dans un récit à la première personne. En fond, de nombreuses images du Paris de la Belle Époque défilent et les épreuves sportives semblent se perdre au milieu de l’Exposition universelle et de ses attractions révolutionnaires : le cinéma, le tapis roulant... Des vidéos d’archives nous montrent tout de même des athlètes en action. Comme un dimanche à la campagne, ils sont des personnages secondaires, au grand désarroi de Coubertin. Rare vestige de cette époque, le vélodrome de la Cipale, situé dans le bois de Vincennes, aux abords de la commune de Charenton-le-Pont, conserve le souvenir des performances des cyclistes Albert Taillandier, champion olympique de vitesse, et Louis Bastien, vainqueur du 25 kilomètres, que l’on imagine courir de nouveau, sous l’œil nostalgique de notre prestigieux guide.
 

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