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Les Jeux olympiques de Paris en 1924

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 26 déc. 2004 | Date d'évènement : 1924

Fin 2004, le magazine « Objectif olympique » revenait, à l’aide d’archives, sur l’organisation des Jeux olympiques de Paris en 1924.

Niveaux et disciplines

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Réalisation :
Godard Fred
Générique :
Vernon Alain (Journaliste)
Date de l'évènement :
1924
Date de diffusion du média :
26 déc. 2004
Production :
@ 2004 -  France 3
Page publiée le :
27 déc. 2023
Modifiée le :
09 févr. 2024
Référence :
00000005924

Contexte historique

Par Jean-Clément Martin BorellaJournaliste histoire et culture )

En juillet 1924, Paris organisait pour la deuxième fois les Jeux olympiques d’été. La dénomination estivale est importante car, à partir de cette année-là, des Jeux olympiques d’hiver sont également programmés. Le président du Comité international olympique, Pierre de Coubertin, a tenu à ce que la capitale française accueille à nouveau les Jeux, vingt-quatre ans après une première édition qui, par manque de communication, ne fut pas un grand succès. Cette fois, le Comité olympique en a fait un événement majeur, par la publicité et la rénovation du stade de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, dont la capacité est portée à 65 000 places. C’est aussi une année de nouveautés pour le comité olympique : une devise, toujours en vigueur, est adoptée Citius, Altius, Fortius Plus vite, plus haut, plus fort »)  ; le premier village olympique réservé aux athlètes est construit et 44 nations sont représentées, ce qui constitue alors un record. Pour la première fois également, des épreuves sont commentées en direct à la radio, grâce à la TSF et au talent du journaliste Edmond Dehorter, qui n’hésite pas à survoler le stade en ballon. Sur le plan sportif, les Finlandais brillent, notamment dans les épreuves de course, au point que l’histoire surnommera deux d’entre-eux, Paavo Nurmi et Ville Ritola, les Finlandais volants. Le nom d’un Américain restera dans les annales, celui du nageur Johnny Weismuller, qui remporte trois médailles d’or avant de faire carrière au cinéma dans le rôle de Tarzan. La France, elle, termine à une belle troisième place au classement général. Ce sont les derniers Jeux de Pierre de Coubertin, qui prend sa retraite l’année suivante.

Éclairage média

Par Jean-Clément Martin BorellaJournaliste histoire et culture )

Le 26 décembre 2004, alors que Paris était officiellement candidate à l’organisation des Jeux olympiques de 2012, France Télévisions proposait un magazine intitulé « Objectif olympique ». Des séquences revenaient sur les Jeux précédemment organisés à Paris, ceux de 1900, puis ceux de 1924. Ce sont les seconds qui nous intéressent ici.

Nous suivons le président du CIO, Pierre de Coubertin, ou plutôt le journaliste Alain Vernon grimé en baron, pour une visite guidée des installations. La narration de ses souvenirs s’ouvre sur une grande innovation technique qui facilite grandement le transport des spectateurs vers les sites : le métro. C’est un élément clé de la réussite des Jeux, qui ne relèvent jamais exclusivement du sport, mais bien de toute une préparation à l’événement. 

Puis ce sont les images d’autres travaux, ceux d’une fierté sportive, qui nous sont montrées : la rénovation quasi complète du stade de Colombes, où se tient la cérémonie d’ouverture, ainsi que de nombreuses épreuves. La plupart des images sont tournées dans ce grand stade et nous assistons aussi bien à l’installation enthousiaste des spectateurs dans les gradins qu’au défilé de la délégation française. On regrettera peut-être l’absence d’explications en fin de reportage, lorsqu’on voit le rugbyman et porte-drapeau Géo André faire le salut olympique, ce bras tendu légèrement de côté, que l’on peut confondre avec le futur salut nazi alors qu’il véhicule des valeurs tout à fait contraires.

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