Vidéo
Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 13 sept. 1993
À la Maison-Blanche, en présence de Bill Clinton, Yitzhak Rabin et Yasser Arafat se congratulent après la signature de l'accord sur l'autonomie des territoires palestiniens.
Niveaux et disciplines
Ressources pédagogiques utilisant ce média
Niveaux: Lycée général et technologique
Le conflit israélo-arabe (de 1948 à nos jours)
Niveaux: Lycée général et technologique
Un processus de paix israélo-palestinien dans l’impasse
Niveaux: Cycle 4 - Lycée général et technologique - Lycée professionnel
L’État d’Israël depuis 1967 : l’échec de la paix
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Collection :
- Date de diffusion du média :
- 13 sept. 1993
- Production :
- INA
- Page publiée le :
- 2003
- Modifiée le :
- 29 juin 2023
- Référence :
- 00000000210
Contexte historique
Parallèlement aux négociations israélo-arabes amorcées à Madrid en octobre 1991, les négociateurs israéliens et ceux de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) préparent leur reconnaissance mutuelle à Oslo, en Norvège. Pendant huit mois, dans le plus grand secret, avec l'aide du médiateur norvégien, le ministre des Affaires étrangères Johan Joergen Holst, le ministre israélien des Affaires étrangères, le travailliste Shimon Peres et son homologue pour l'OLP, Mahmoud Abbas (Abou Mazen), négocient.
Le 20 août 1993, ils aboutissent à un double accord de reconnaissance mutuelle. Les résultats des négociations menées à Oslo sont entérinés par la signature, le 13 septembre 1993 à Washington, d'une déclaration de principes sur les arrangements intérimaires d'autonomie israélo-palestiniens. Fondée sur une reconnaissance mutuelle entre l'OLP (qui appelle Israël à vivre en paix et dans la sécurité) et Israël (qui considère désormais l'OLP comme le représentant légitime du peuple palestinien), elle pose les fondements des négociations qui doivent aboutir à une autonomie palestinienne en Cisjordanie et dans la bande de Gaza pour une période transitoire de cinq ans. Le règlement à venir devra porter non seulement sur la forme juridique permanente de l'entité palestinienne, mais aussi sur Jérusalem, les réfugiés, les colonies juives de Cisjordanie et de Gaza, la sécurité globale, le tracé des frontières et d'autres matières d'intérêt commun. C'est le temps des espoirs qui ne va pas tarder à s'évanouir.
Éclairage média
Dans les jardins de la Maison-Blanche, à Washington, séparées par la haute stature du président américain Bill Clinton, les délégations palestinienne et israélienne font face aux nombreuses caméras chargées de répercuter cette scène inédite et surprenante : Palestiniens et Israéliens côte à côte pour sceller les bases d'une paix durable au Proche-Orient, déchiré par un conflit vieux de quarante-six ans.
Les poignées de mains entre les adversaires deviennent le symbole d'un rapprochement possible, renforcé par les discours encourageants d'Yitzhak Rabin et de Yasser Arafat. Les gros plans succèdent aux plans d'ensemble, rendant palpable l'émotion de chacun.