Vidéo
Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 15 juin 1945 | Date d'évènement : 10 juin 1944
Un an après le massacre du village d'Oradour-sur-Glane par les SS, le ministre de l'Intérieur, Adrien Tixier, vient se recueillir sur les ruines.
Niveaux et disciplines
Ressources pédagogiques utilisant ce média
Niveaux: Cycle 4 - Lycée général et technologique - Lycée professionnel
Libération de la France : joies et souffrances des civils
Niveaux: Cycle 4 - Lycée général et technologique - Lycée professionnel
Libération de la France : aspects militaires
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Collection :
- Les Actualités françaises
- Date de l'évènement :
- 10 juin 1944
- Date de diffusion du média :
- 15 juin 1945
- Production :
- INA
- Page publiée le :
- 2003
- Modifiée le :
- 29 juin 2023
- Référence :
- 00000000262
Contexte historique
Le 10 juin 1944, une compagnie de la division Das Reich occupait le village d'Oradour-sur-Glane, à une vingtaine de kilomètres de Limoges. Les hommes furent mitraillés, les femmes et les enfants rassemblés dans l'église que les Allemands incendièrent. Le massacre perpétré méthodiquement provoqua la mort de 642 victimes. L'émotion fut immense et, dès 1944, Oradour devint un village symbole auquel les pouvoirs publics accordèrent d'emblée une grande importance. [Voir Sarah Farmer, Oradour arrêt sur mémoire, Paris : Calmann-Lévy, 1994]
Éclairage média
Pendant que les officiels se rendent sur les lieux du souvenir, la caméra montre, dans les rues du village détruit, les écriteaux qui appellent à la mémoire des martyrs. La foule en deuil porte des gerbes de fleurs. Les personnalités pénètrent dans les ruines de l'église incendiée, puis saluent les sept rescapés du massacre parmi les 650 habitants du village au total (le commentateur se trompe quand il annonce le nombre de victimes, 1650, c'est très certainement une simple erreur de lecture qui n'a pas été rectifiée). Le journaliste rappelle le déroulement de la journée tragique, mais peu de Français sans doute ignorent ce drame.