Vidéo
Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 11 juil. 1997
Reportage dans une maternité sur la baisse du taux de fécondité des femmes en France en 1997.
Niveaux et disciplines
Ressources pédagogiques utilisant ce média
Niveaux: Lycée général et technologique
Les 30 Glorieuses : croissance économique, évolution démographique et conséquences sociales et culturelles
Niveaux: FLE-FLSco
[FLE] L'instauration du congé paternité en 2002
Niveaux: Lycée général et technologique
Les mutations économiques, sociales et démographiques de la France dans la 2e moitié du XXe siècle
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Collection :
- Date de diffusion du média :
- 11 juil. 1997
- Production :
- INA
- Page publiée le :
- 2005
- Modifiée le :
- 29 juin 2023
- Référence :
- 00000000482
Contexte historique
Pendant près de trente ans, de 1946 à 1974, les naissances en France se sont maintenues à un niveau élevé, dépassant les 800 000 chaque année, et le taux de fécondité atteignant les 2,6 enfants par femme. Cependant cette époque du "baby-boom", commun à la plupart des pays industrialisés, prend fin à partir du milieu des années 1970 : le nombre des naissances oscille alors entre 710 000 et 810 000. Le taux de fécondité se stabilise quant à lui entre 1,8 et 1,9 enfant par femme. 797 400 enfants naissent ainsi en France en 2004, soit un taux de fécondité de 1,91 enfant par femme (à titre d'exemple, il était de 1,81 enfant par femme en 1999).
Le principal facteur de cette diminution de la natalité est le recul de l'âge moyen des mères à la naissance : il est de 29,6 ans en 2004, contre 28,8 ans dix années auparavant. Une mère sur deux est âgée de 30 ans ou plus en 2004, alors qu'elles n'étaient que 27% en 1980. Ce recul de l'âge moyen des mères à la naissance est dû au développement des moyens de contraception qui permettent d'éviter des naissances non désirées, à l'allongement de la durée des études et au recul de l'entrée dans une vie professionnelle stable. Certes, la fécondité française au début du XXIe siècle est la deuxième d'Europe, derrière celle de l'Irlande (1,98 enfant par femme), alors que la moyenne des 25 pays de l'Union européenne est de 1,48 enfant par femme. Mais cette faible fécondité ne permet pas le renouvellement des générations, dont le seuil est fixé à 2,1 enfants par femme. De plus, elle entraîne la réduction de la proportion des plus jeunes dans la population totale au profit des plus âgés : en 1999, la part des moins de 20 ans dans la population totale est de 24,6% contre 21,3% pour celle des plus de 60 ans.
Éclairage média
Ce reportage s'intéresse à la baisse de la natalité en France, s'appuyant sur une étude de l'INED (Institut national d'études démographiques). Entièrement réalisé dans une maternité (dont ni le nom ni la ville ne sont précisés), il s'emploie à présenter les raisons de cette diminution, l'illustrant par de nombreuses images de nouveaux nés. L'interview d'une responsable d'association familiale a également une valeur explicative du faible taux de fécondité des femmes françaises. Quant aux témoignages de deux mères, interrogées dans la maternité, ils ont surtout pour but de rendre cette question plus concrète.