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La montagne Sainte-Victoire ravagée par un incendie

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 29 août 1989 | Date d'évènement : 28 août 1989

Le 28 août 1989, la montagne Sainte-Victoire a été dévastée par un gigantesque incendie.

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de l'évènement :
28 août 1989
Date de diffusion du média :
29 août 1989
Production :
INA
Page publiée le :
2007
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000000958

Contexte historique

Par Christophe Gracieux

Chaque été, dans les régions méditerranéennes, des milliers d'hectares de forêt sont détruits par le feu. Le seul département du Var a vu quelque 120 000 hectares de forêt dévastés de 1975 à 2005. Durant l'été 2003, période de canicule historique, ce sont 24 000 hectares qui ont brûlé dans l'ensemble de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dont 17 000 hectares dans le Var, atteint les 17 et 28 juillet 2003 par de gigantesques incendies dans le massif des Maures. Qu'ils soient d'origine criminelle ou accidentelle, les incendies dans les régions méditerranéennes sont favorisés par la sécheresse, la chaleur, le vent ou des espèces végétales peu résistantes au feu. Les pompiers éprouvent par conséquent souvent d'importantes difficultés à les circonscrire. Ces incendies ont des conséquences écologiques désastreuses, que les reboisements ultérieurs ne permettent que de résorber partiellement.

L'accent est en fait surtout mis par l'Etat, les collectivités locales et les sapeurs-pompiers sur la prévention. Les forêts, et plus particulièrement celles des massifs des Maures et de l'Estérel très fréquemment touchées par les flammes, font l'objet d'une étroite surveillance. Ainsi, dans le Var, les massifs forestiers sont désormais classés selon un niveau de risque d'incendie qui est établi en fonction de la force du vent, de la chaleur prévue et de l'état de la sécheresse. Et si les risques s'avèrent très importants, la fréquentation des massifs est interdite.

De même, à la suite du feu du 28 août 1989 qui a ravagé en une seule journée 5 500 hectares sur ses flancs, l'accès à la montagne Sainte-Victoire est devenu en grande partie interdit en période estivale. La lutte contre les feux de forêt passe également par une politique de débroussaillement accrue: par exemple, dans le Var, les propriétaires ont dorénavant l'obligation de débroussailler dans les cinquante mètres autour de leur habitation.

Éclairage média

Par Christophe Gracieux

Réalisé le lendemain du sinistre, ce sujet diffusé dans le journal télévisé régional de FR 3 Marseille présente les ravages de l'incendie qui a dévasté la montagne Sainte-Victoire le 28 août 1989. Les images qu'il propose apparaissent habituelles des reportages consacrés aux feux qui atteignent les régions méditerranéennes. De nombreux plans montrent ainsi un paysage désolé, des arbres complètement calcinés et une terre noircie par le feu. Le sujet commence symboliquement par un zoom sur un arbre qui brûle encore, vingt-quatre heures après le début de l'incendie.

Les termes employés par le journaliste pour décrire les conséquences du passage du feu sur la montagne Sainte-Victoire renforcent l'impression de désolation qui émane des images. Des plans de bâtiments détruits témoignent du fait que l'incendie a également atteint des habitations. Si ce sujet présente des images de dévastations naturelles et matérielles qui se retrouvent peu ou prou dans la plupart des sujets consacrés aux incendies, la présentatrice comme le journaliste mettent surtout en valeur le caractère éminemment symbolique de ce sinistre qui a touché l'un des principaux emblèmes de la Provence, notamment célébré par Paul Cézanne dans de nombreux tableaux.

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