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Claudie Haigneré se prépare à son second voyage spatial

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 20 oct. 2001

À la veille de son départ pour la station spatiale internationale (ISS), Claudie Haigneré présente les objectifs et les préparatifs de la mission Andromède. Elle explique également l'intérêt pour la France de faire partie de la communauté spatiale internationale.

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Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Collection :
Date de diffusion du média :
20 oct. 2001
Production :
INA
Page publiée le :
01 oct. 2014
Modifiée le :
29 juin 2023
Référence :
00000001630

Contexte historique

Par Fatima RahmounProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris ) et

Par Sophie EdouardProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris )

Claudie André-Deshays est née le 13 mai 1957. Elle est mariée au spationaute Jean-Pierre Haigneré.

Elle a été médecin rhumatologue à l'hôpital Cochin à Paris, puis elle a été chercheuse au laboratoire de physiologie neurosensorielle du CNRS (Centre national de la recherche scientifique).

De 1990 à 1992, elle a été responsable des programmes de physiologie et de médecine spatiale au CNES (Centre national d'études spatiales), à Paris.

Elle a coordonné, de 1989 à 1992, la mission franco-russe Antarès pour les expériences de biologie.

En août 1996, Claudie Haigneré a effectué une mission de seize jours à bord de la station orbitale russe Mir dans le cadre de la mission franco-russe Cassiopée.

En novembre 1999, elle intègre l'ESA (Agence spatiale européenne).

En octobre 2001, peu de temps après la mise en route de l'ISS, Claudie Haigneré a participé à la mission Andromède. Pendant dix jours, elle a mis en œuvre des expériences permettant d'étudier l'ionosphère (couche supérieure de l'atmosphère) et le comportement d'animaux aquatiques.

Après sa vie de médecin et d'astronaute a suivi le temps des fonctions ministérielles. Dans le gouvernement Raffarin, elle sera ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles Technologies (de juin 2002 à mars 2004), puis ministre déléguée aux Affaires européennes (mars 2004 à mai 2005).

En 2009, Claudie Haigneré devient présidente d'Universcience, regroupement du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l'industrie.

Elle est membre de l'académie des Technologies.

Éclairage média

Par Fatima RahmounProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris ) et

Par Sophie EdouardProfesseure de physique-chimie de l'académie de Paris )

Le reportage démarre sur la préparation de l'équipage de la mission Andromède. Suivent des images d'archives filmées lors du premier voyage spatial de Claudie Haigneré dans la station Mir. On y découvre la première femme spationaute française, rayonnante, faisant flotter une petite peluche pour nous faire sourire.

Quatorze ans après Jean-Loup Chrétien, Claudie Haigneré est devenue la 7e spationaute française. En 2016, Thomas Pesquet est devenu le dixième astronaute français. En 2026, si tout se passe comme prévu, Sophie Adenot s'envolera dans l'espace.

En 2001, sur un peu plus de 500 êtres humains à être allés dans l'espace, seulement 10 % sont des femmes. La France est donc dans la moyenne internationale grâce à Claudie Haigneré, seule femme sur 10 Français à avoir séjourné dans les stations orbitales.

Des images filmées dans l'ISS et dans le simulateur de l'ISS se mêlent aux images de Mir, sans que tout cela soit précisé par le journaliste, ce qui est un peu confus. Claudie Haigneré peut en effet prendre le nom de spationaute car elle est la seule femme française à avoir voyagé dans l'espace. On peut aussi lui donner le nom de cosmonaute, utilisé en français pour Youri Gagarine et pour les astronautes voyageant sur des véhicules russes, car elle a suivi son entraînement à la Cité des étoiles et a voyagé dans les vaisseaux Soyouz et la station Mir. Elle mérite tout aussi bien le nom d'astronaute car elle rejoindra l'ISS lors de la mission Andromède. Mais ces distinctions qui avaient un sens politique au début de l'ère spatiale pendant la guerre froide n'ont plus de sens aujourd'hui et on préfèrera le mot d'astronaute choisi par l'Agence spatiale européenne. Il peut être intéressant pour un œil avisé et bien renseigné d'attribuer à chacune de ces images leur provenance.

Claudie Haigneré nous présente l'intérêt pour la France de coopérer avec l'Agence spatiale européenne et la communauté internationale spatiale. Nous sommes dans le tout début de la mise en place de la station spatiale internationale et la station Mir a été volontairement détruite la même année car elle était jugée trop vieille et demandant trop de maintenance. Ce reportage cherche à montrer au public l'intérêt pour la France de continuer à explorer l'espace et de coopérer avec d'autres pays. On y montre le savoir-faire français.

Ce reportage est remarquable car on y voit une femme d'exception, médecin, chercheur et astronaute, mais surtout une scientifique en train de faire de la science, de s'entraîner et de préparer sa très prochaine mission. Claudie Haigneré est pleine de vie et d'enthousiasme pour ses recherches à venir à bord de l'ISS et le journaliste n'a pas peur de parler d'instruments scientifiques et des détails sur les expériences prévues lors de la mission Andromède.

C'est donc un très beau reportage ne parlant pas de femmes et de sciences, mais présentant une femme en train de faire des sciences. Cependant, il est à noter que le journaliste n'utilise, à certains moments du reportage, que le prénom de la scientifique lorsqu'il lui fait référence. On peut se demander s'il se permettrait la même chose si elle était un homme.

 

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