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23 déc.
2012

La bataille d'Alep, juillet-décembre 2012

Journal de 20 heures
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Notice

Résumé

La ville d'Alep, la deuxième du pays en importance, est depuis cinq mois la proie d'une guerre civile impitoyable. La ligne de front entre les forces de Bachar et celles des rebelles divise la cité en deux. Ce reportage vu du côté de l'Armée Syrienne Libre montre les souffrances de la population piégée par les combats.

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  • Date de diffusion : 23 déc. 2012
  • Référence : 01681

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Contexte historique

A l'été 2012, le régime de Bachar El Assad est dans une situation difficile tant sur le plan politique que sur le plan militaire. Le conflit commencé en au printemps 2011 a déjà fait plus de 10 000 victimes. Les défections sont de plus en plus nombreuses, y compris parmi les personnalités du régime comme le général Tlass, commandant de la garde républicaine. L'armée syrienne libre se renforce et est capable de faire face à l'armée de Bachar dans la plupart des villes du pays, voire d'en contrôler des secteurs importants. Damas et Alep, la capitale et la deuxième ville du pays, ont été relativement épargnées par les combats, même si des manifestations de soutien à la rébellion s'y déroulent régulièrement. En juillet 2012, l'ASL se sent assez forte pour prendre l'offensive dans plusieurs quartiers de la capitale et pour lancer la « bataille d'Alep ». Cette grande ville historique et commerçante du nord de la Syrie occupe une position stratégique, sur les routes qui conduisent vers la Turquie proche et vers l'Iraq à travers les zones peuplées de Kurdes. L'armée rebelle, en un mois de combats acharnés, s'empare de la moitié orientale de l'agglomération et de la moitié de la vieille ville. Là où dominent les populations pauvres d'origine rurale. La zone qu'ils contrôlent est reliée par un cordon de territoires qui conduit jusqu'à la frontière turque, essentielle pour le ravitaillement en armes et en combattants. En revanche, l'ASL n'a pas pu pénétrer dans les quartiers Arméniens ou Kurdes défendus par des milices locales. La partie occidentale de la ville, peuplée de populations aisées, est restée dans l'ensemble fidèle au régime de Bachar. C'est là que campe l'armée syrienne et ses milices qui bombardent le reste de la ville. Cette dernière maintient la pression sur l'ASL par le contrôle de l'aéroport et de routes stratégiques.

La bataille d'Alep fait aussi évoluer l'attitude des puissances internationales. En août 2012, l'envoyé de l'ONU et celui de la ligue arabe renoncent à leur tentative de conciliation entre les deux camps. Le soutien de la Russie et de la Chine à Bachar empêche toute action internationale. Les occidentaux cherchent à contourner cette difficulté en affichant leur soutien à l'opposition qui s'est unifiée dans une « Coalition nationale syrienne ». La France, l'Europe et les Etats-Unis la reconnaissent comme représentante légitime du peuple syrien. En revanche, ces pays refusent de livrer les armes que réclame l'ASL. Leur réticence à armer les rebelles s'explique en partie par la présence sur le terrain de groupes djihadistes armés et violents qui combattent à la fois les troupes du régime et celles de la coalition. Leur but est d'établir un « Etat islamique ». Le plus dangereux de ces groupes, « l'Etat Islamique en Iraq et au Levant » s'est emparé de la ville de Racca, au nord d'Alep, en mars 2013. L'ASL doit désormais combattre sur deux fronts.

Les combats dans Alep et les environs opposent environ 30 000 hommes. La guerre de rue et les bombardements incessants ont détruit la ville et fait fuir la population. La zone contrôlée par les rebelles comptait 1 million d'habitants, ils ne sont plus aujourd'hui que quelques dizaines de milliers. La plupart ont fui pour grossir le flot des réfugiés en Turquie. Les zones industrielles périphériques ont été pillées, le matériel vendu en contrebande à la Turquie. Après deux ans de combats, aucune issue n'est en vue.

Éclairage média

Ce reportage d'une durée inhabituelle de 7 minutes s'inscrit dans un journal télévisé du week-end, où la chaîne, considérant que les téléspectateurs sont plus disponibles, accorde du temps à des sujets d'actualité traités à la manière des magazines d'information, sous la rubrique « Grand format ». Le commentaire et les images sont signées par deux journalistes « grands reporters » habitués à traiter les conflits en cours : Martine Laroche-Joubert et Bruno Girodon. Cette politique éditoriale de France 2 répond aux critiques souvent faites aux JT : un traitement trop rapide de l'actualité et le peu de place accordée à l'international. Dans un pays déchiré par la guerre et dangereux pour des journalistes occidentaux, les deux envoyés spéciaux ont pu se rendre à Alep grâce à l'Armée Syrienne Libre qui cherche à obtenir le soutien et une aide militaire des puissances occidentales. Les rebelles servent donc de guides dans la partie d'Alep qu'ils contrôlent. Il est en revanche impensable de se rendre dans la partie occidentale de la ville fidèle à Bachar et tenue par son armée. A l'époque du reportage, la ville en est à son cinquième mois de guerre, la ligne de front passe par le centre historique aux ruelles étroites propices à la guérilla. Les images d'archives montrant le souk en activité et la désolation actuelle sont saisissantes. Malgré la guerre, Alep garde son caractère « pittoresque », on n'échappe pas au fameux savon qui a fait la réputation de la ville. D'autres plans tournés dans la périphérie laissent apercevoir une autre réalité : des logements sociaux, des quartiers informels et la désorganisation d'une agglomération qui a été la deuxième du pays et la plus industrielle. L'ASL qui veut obtenir des armes occidentales reste discrète sur les combattants djihadistes, présentés comme des alliés dans la lutte contre le régime. Il s'agit probablement du groupe Al Nostra, proche d'Al Qaeda et financé par les pays du golfe. Dans la zone contrôlée par les rebelles, l'influence du radicalisme religieux se fait sentir par l'instauration de la loi islamique. L'intérêt de ce reportage est surtout de montrer la vie quotidienne dans une ville livrée à la guerre civile.

Transcription

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