Vidéo
Proposé par Réseau Canopé
Interview de Christophe Maudot, auteur de la restitution musicale du Verfügbar aux enfers de Germaine Tillion. Dans cet extrait, Christophe Maudot évoque la composition de l'acte II.
Niveaux et disciplines
Ressources pédagogiques utilisant ce média
Niveaux: Cycle 4 - Lycée général et technologique - Lycée professionnel
Résister par le rire dans les camps : Germaine Tillion et Le Verfügbar aux enfers
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Collection :
- « Le Verfügbar aux enfers », de Germaine Tillion
- Réalisation :
- Zornitta Laura
- Copyright :
- 2016
- Année de production :
- 2016
- Page publiée le :
- 12 juil. 2023
- Modifiée le :
- 25 sept. 2023
- Référence :
- 00000005445
Description
Une opérette à Ravensbrück
Le Verfügbar aux enfers est une opérette-revue écrite clandestinement en 1944, par Germaine Tillion, alors détenue au camp de concentration de Ravensbrück.
Germaine Tillion était ethnologue. Plongée dans l’horreur de la détention, elle a su prendre le recul nécessaire pour observer et comprendre les règles de l’univers concentrationnaire qu’elle et ses camarades subissaient. Le rire étant la seule arme qui lui restait, elle a écrit cette œuvre très singulière, qui dépeint de façon inattendue l’enfer du camp. Des parties jouées s’entremêlent aux parties chantées, les paroles des musiques empruntées ayant été modifiées par Germaine Tillion et ses camarades de détention.
Éclairage
L’acte II a lieu en été
Le Naturaliste a perdu sa suffisance et ses certitudes à la fin de l’acte I lorsque Marguerite affirme la puissance du sentiment de l’espoir, une ressource qu’il n’avait pas envisagé. Ses interventions ne sont plus péremptoires. Déstabilisé, il n’intervient que très peu et cherche à mieux comprendre un sujet qu’il croyait maîtriser.
L’essentiel des informations sur le camp est maintenant donné par les Verfügbars elles-mêmes. Havas, dans une parodie de Jean de La Fontaine et de sa fable La Mort et le Bûcheron, traite du Betrieb (Organisation du travail des usines appartenant à la Schutzstaffel). Dans une parodie de cours d’allemand, les déportées s’échangent la traduction et la réalité concrète de mots fréquemment entendus.