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Les Jeux d'Olympie, invention de la Grèce antique

Institut national de l’audiovisuel

Proposé par Institut national de l’audiovisuel

Date de diffusion : 13 août 2004

Cet extrait du documentaire D'Olympie à Athènes, diffusé sur France 2 à l’occasion des Jeux olympiques de 2004 en Grèce, retrace l'origine de cet événement. Les Jeux olympiques sont nés à Olympie, cité à l'ouest du Péloponnèse, où les Grecs vénéraient Zeus.

Niveaux et disciplines

Ressources pédagogiques utilisant ce média

Informations et crédits

Type de ressource :
Forme :
Réalisation :
Boisse Christian, Vernon Alain
Date de diffusion du média :
13 août 2004
Production :
@ 2004 -  France 2
Page publiée le :
27 déc. 2023
Modifiée le :
07 juin 2024
Référence :
00000005925

Contexte historique

Par Jean-Clément Martin BorellaJournaliste histoire et culture )

Si les Jeux sont dits « olympiques », c’est parce ce qu’ils sont nés à Olympie, dans le Péloponnèse, en Grèce, au VIIIe siècle avant Jésus-Christ.

Olympie n’était pas une cité, mais le sanctuaire du roi des dieux, Zeus. Les fouilles menées au XIXe siècle ont mis au jour les restes d’un temple colossal dédié à son culte, au-devant duquel trônait sa statue, haute de 12 mètres.

Olympie n’était habitée à l’année que par des prêtres, mais devenait tous les quatre ans le lieu d’une grande fête populaire. En face des temples religieux, on trouvait les bâtiments profanes, notamment la palestre, cette grande cour carrée de sable où se préparaient les athlètes. On distinguait alors trois grandes catégories sportives : les épreuves hippiques, les courses à pied et les combats.

Si certaines disciplines se retrouvent dans nos Jeux modernes, tels les lancers du disque, du javelot ou encore la course à pied, d’autres ont disparu, comme la course en armes et les affrontements très violents tels que le pugilat et le pancrace, que l’on peut associer à une boxe sans règles. 

Dans la loi antique, il était possible de participer aux Jeux en répondant à trois critères : être un homme, être d’origine grecque et être libre. Dans les faits, seuls les meilleurs athlètes étaient retenus, un choix effectué à l’issue d’un rassemblement dans la cité proche d’Elis, quatre semaines avant le début des Jeux. Si la sélection était rude, c’est que les participants devaient faire honneur aux dieux, devant lesquels ils concouraient. Aussi, les vainqueurs étaient célébrés comme s’ils étaient d’essence divine, tout au long de leur vie et après leur mort. L’histoire a retenu les noms du lutteur Milon de Crotone ou du coureur Léonidas de Rhodes comme des champions parmi les champions, hommes extra-ordinaires que les Grecs statufieront.    

Éclairage média

Par Jean-Clément Martin BorellaJournaliste histoire et culture )

Le 13 août 2004, jour d’ouverture des Jeux olympiques d’Athènes, France 2 invitait les téléspectateurs à revenir sur l’origine de cet événement planétaire, né justement en Grèce, il y a trois mille ans.

Le reportage est une plongée dans un passé que l’on peut difficilement imaginer, car si nos Jeux modernes se sont inspirés des Jeux antiques, ils ne leur ressemblent guère dans les faits. Les journalistes, présents à Olympie, prennent néanmoins le pari de nous y emmener. 

D’abord, plusieurs images de vestiges nous sont proposées, des projections émouvantes, mais insuffisantes à la bonne compréhension de ce qui se jouait vraiment. Ensuite, des œuvres d’art représentant les athlètes en action et des dessins animés, nous sont proposés. Ce condensé recrée l’atmosphère de liesse qui régnait, tous les quatre ans, dans ce lieu d’ordinaire si calme.

La narration s’attarde sur les caractéristiques des épreuves, de courses et de combats, toutes faites pour rendre hommage aux dieux, acclamés par les spectateurs au travers des athlètes. Les médias convoquent souvent l’histoire par l’anecdote et, témoignage d’experte à l’appui, France 2 nous explique pourquoi les participants couraient entièrement nus. La glorification du sportif, longuement évoquée, est une tradition qui perdure, même si les Grecs allaient plus loin, déposant une couronne de laurier sur la tête du vainqueur, quand nous nous contentons de lui passer une médaille autour du cou.

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