Vidéo
Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 11 nov. 1989
Le mur de Berlin érigé en 1961 tombe : la foule peut passer d'une zone de Berlin à l'autre. La ville est dans l'euphorie d'un moment historique considérable.
Niveaux et disciplines
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Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Collection :
- Date de diffusion du média :
- 11 nov. 1989
- Production :
- INA
- Page publiée le :
- 2003
- Modifiée le :
- 29 juin 2023
- Référence :
- 00000000199
Contexte historique
Le 9 novembre 1989, le porte-parole du bureau politique du Parti communiste annonce à la télévision est-allemande : Les frontières sont ouvertes avec effet immédiat
: le passage du mur de Berlin devient possible dans les deux sens. Des Berlinois de l'est affluent aux points de contrôle (Checkpoint Charlie) et les gardes-frontières les laissent passer.
La ville vit une nuit d'allégresse. Des milliers d'Allemands de l'Est se précipitent pour voir la vitrine du capitalisme
, tandis que des Occidentaux passent à l'est pour découvrir la patrie du socialisme
. L'événement est considérable ; il marque la fin de la division de l'Allemagne, qui durait depuis 1945 ; il signifie également l'effondrement sans guerre du bloc communiste, contraint à l'ouverture de ses frontières. Berlin est alors en fête.
Éclairage média
Après un rapide lancement du sujet en studio par Daniel Bilalian, la parole est laissée en direct à l'envoyé spécial de la rédaction, Philippe Rochot : installé sur un point élevé à Berlin-Ouest, il domine avec son cameraman le mur de Berlin, qu'il filme de façon très mobile : tantôt il effectue un plan serré sur Philippe Rochot, avant de proposer des plans larges pour montrer l'environnement exceptionnel. De chaque côté du mur, les queues se sont formées pour pouvoir se rendre dans Berlin-Ouest ou dans Berlin-Est.
Les journalistes voient le violoncelliste d'origine soviétique, Mstislav Rostropovitch, dissident contraint à l'exil politique en 1974 pour avoir hébergé chez lui l'écrivain Soljenitsyne, puis déchu de sa nationalité soviétique. Ce 11 novembre 1989, il s'installe au pied du mur, à l'ouest, pour jouer spontanément des extraits d'une suite de Bach.
Mais concentré sur le déroulement de son journal, le présentateur ne laisse pas Philippe Rochot s'appesantir sur la présence de Mstislav Rostropovitch. Il faut diffuser le sujet qui a été préparé et qui rappelle les événements historiques de la nuit : l'ouverture du mur de Berlin en plusieurs points, début de la réunification allemande et fin de la guerre froide. Le commentaire reste général, tandis que les images montrent la distribution de morceaux du mur, qui devient par sa destruction même un lieu de mémoire de l'Europe divisée.