Vidéo
Proposé par Institut national de l’audiovisuel
Date de diffusion : 22 juin 1940
Enregistrement intégral de l'appel du général Charles de Gaulle à la radio de Londres, le 22 juin 1940.
Niveaux et disciplines
Ressources pédagogiques utilisant ce média
Niveaux: Cycle 4 - Lycée général et technologique
La France dans la Seconde Guerre mondiale : introduction
Informations et crédits
- Type de ressource :
- Forme :
- Date de diffusion du média :
- 22 juin 1940
- Production :
- INA
- Page publiée le :
- 2003
- Modifiée le :
- 29 juin 2023
- Référence :
- 00000000275
Contexte historique
L'appel du 18 juin 1940, dont aucun enregistrement n'a été conservé et qui a été peu entendu, répondait au discours de Philippe Pétain annonçant la demande d'armistice (voir Le maréchal Pétain commémore l'Armistice du 17 juin 1940). L'appel du 22 juin est le second prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres (BBC).
Il confirme la détermination du général à mettre en œuvre une résistance à partir de Londres. Dans ce discours, il utilise pour la première fois l'expression "France libre" pour qualifier cette résistance de l'extérieur en formation. Les conditions très dures de l'Armistice franco-allemand signé ce même jour à Rethondes sont désormais connues avec précision et de Gaulle évoque "non seulement une capitulation, mais encore un asservissement" qui en découle.
La suite du discours reprend un certain nombre d'éléments de celui du 18 juin, en particulier la possibilité de s'appuyer sur l'Empire et sur les Alliés pour poursuivre le combat. Il répond aussi à l'annonce, le même jour, de la signature de l'Armistice par le gouvernement de Pétain, dans des conditions désastreuses pour la France.
Bibliographie :
Charles de Gaulle, Discours et messages, tome 1, Paris : Plon, 1970, p. 5-7.
Site internet :
Charles de Gaulle - Paroles publiques
DVD :
Les grands discours du général de Gaulle présentés par Max Gallo, Ina, 2008.
Éclairage média
Le discours de de Gaulle est d'abord annoncé en anglais (de Gaulle y est présenté comme l'ancien sous-secrétaire à la guerre du cabinet Reynaud), puis un journaliste français le présente à son tour en évoquant une "déclaration de la plus grande importance".