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[CNRD] 1940. Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister
L'Institut national de l'audiovisuel, partenaire du Concours National de la Résistance et de la Déportation, met chaque année à disposition des enseignants et des élèves des documents audiovisuels issus des fonds d'archives de l'Ina.
Epousant le thème du concours 2019-2020, le corpus, documenté avec l’appui de la Fondation de la Résistance propose, des archives issues des fonds de presse filmée, de radio et de télévision illustrant la problématique :
1940. Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister.
Le plan du dossier suit les axes de réflexion développés au sein de la brochure nationale du CNRD, coordonnée cette année par la Fondation de la Résistance, sous la responsabilité de M. Tristan Lecoq, Inspecteur général de l’Education nationale.
Les élèves présentant des devoirs audiovisuels dans le cadre du concours sont exceptionnellement autorisés à intégrer ces documents dans leurs montages à seule fin de les présenter aux jurys. La mise en ligne sur des sites internet ou sur les réseaux sociaux est strictement interdite. Les sources devront être soigneusement précisées selon les informations figurant dans la notice associée à la vidéo.
Contact : enseignants-lumni@ina.fr
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Introduction
L’intitulé du sujet du CNRD « 1940. Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister » permet d’aborder les débuts de la Résistance en France, à la fois dans sa composante métropolitaine (avec les premiers réseaux et mouvements qui apparaissent en zone occupée ou en zone sud au lendemain de la défaite) mais aussi extérieure (avec les débuts de la France libre). Dans sa dimension chronologique, les bornes adoptées vont du printemps 1940 jusqu’au mois de mars 1941. Pouvoir évoquer les combats de mai-juin 1940 apparaît indispensable pour comprendre la façon dont l’effondrement du pays pèse dans les comportements et l’état d’esprit des Français au cours des premiers mois de l’Occupation. Terminer en décembre 1940 n’avait pas de sens dès lors que cette période ne correspondait à aucun moment particulier, ni dans l’histoire de la Résistance, ni dans celle du conflit mondial. La fin du mois de mars 1941 s’est imposée car elle constitue la fin du cycle ouvert avec la défaite de 1940. L’attaque de la Grèce et de la Yougoslavie en avril par l’Allemagne marque l’ouverture d’un front à l’Est qui change la nature de la guerre et annonce l’opération Barbarossa. La prise de Koufra et la campagne d’Erythrée apparaissent comme un moment charnière dans l’histoire de la France libre après des débuts très difficiles. Quant à la Résistance en métropole, elle connaît au cours du printemps 1941 des évolutions importantes qui annoncent le début d’une période nouvelle, la volonté d’organisation et de rapprochement prenant le pas sur les initiatives éparses et isolées des premiers mois de l’Occupation.
Tel qu’il est formulé, avec notamment le sous-titre « Comprendre, refuser, résister », l’intitulé du CNRD amène à envisager plusieurs éléments de réflexion. « Comprendre » tout d’abord une défaite traumatisante et l’effondrement total d’un pays considéré encore en 1939 comme l’une des principales puissances mondiales. Parce qu’elle semblait impossible, une défaite aussi brutale n’avait pas été envisagée, ce qui explique le désarroi de toute une population au début de l’Occupation. La réponse apportée par le gouvernement du maréchal Pétain répond à l’aspiration du plus grand nombre, notamment ceux jetés dans le chaos de l’exode : la victoire de l’Allemagne est inéluctable, il faut mettre fin au combat et accepter les conditions d’un armistice imposées par le vainqueur. Mais une autre analyse se fait immédiatement jour avec l’appel lancé depuis Londres par le général de Gaulle : la France a perdu une bataille mais la guerre, appelée à devenir mondiale, n’est pas terminée. Dans une lutte appelée à perdurer contre le Reich, il faut donc continuer le combat aux côtés des Alliés.
« Refuser » ensuite renvoie à toutes les formes de désobéissance qui illustrent dès les débuts de l’Occupation un refus à la fois de la défaite, de l’Occupation, parfois également du régime de Vichy qui remplace la République par un régime autoritaire et d’exclusion. Il n’est pas encore question de résistance dès lors que le fait de « résister » nécessite, selon la définition qu’en ont donné les historiens, un certain nombre d’éléments qui sont rarement réunis en 1940, notamment le fait d’avoir « conscience de lutter clandestinement contre l’Occupation du pays par le régime nazi avec l’aide du régime de Vichy et inscrire cette lutte dans une action plus large, sans se limiter à des gestes isolés et sans lendemain, en participant à des structures clandestines et en acceptant leur fonctionnement ». Il n’empêche que les nombreuses formes de refus qui se manifestent dès l’été et l’automne 1940 (tentatives de sabotages, manifestations de ménagères, manifestations des étudiants le 11 novembre 1940, jusqu’à la campagne des V au début 1941) témoignent toutes d’un rejet de l’occupation et de la collaboration qui contredisent l’image d’une population française acceptant majoritairement son sort au lendemain de la défaite.
« Résister » enfin, qui implique donc de placer son action dans un temps long et d’intégrer une structure organisée, renvoie à la volonté de continuer le combat en rejoignant la France libre à Londres ou à intégrer les premières formes d’organisations qui apparaissent en métropole, dès l’automne 1940, que ce soit dans le cadre des mouvements (qui mènent une action essentiellement de nature politique) ou les réseaux (qui mènent des actions de renseignements ou participent à la constitution de filières d’évasion). Ces premières formes de résistance doivent également être replacées dans le contexte particulier des territoires où elles se développent dans une France morcellée en différentes zones : elles sont plus immédiates dans les territoires « rattachés » (Nord-Pas-de-Calais, Alsace) où l’occupation se fait dès les premiers jours des plus contraignantes, impliquent parfois en zone sud, où les Allemands sont absents et où l’occupation se fait moins sentir, une forme de soutien à l’égard de Pétain que certains (ceux qui seront qualifiés de « vichysto-résistant ») considèrent comme « l’homme de la revanche ».
Phénomène de nature clandestine, la Résistance a laissé peu de traces et d’archives à ses débuts, notamment du fait de l’inexistence ou presque de structures et d’organisation. Cela explique que les témoignages des « pionniers » disponibles dans les fonds de l’INA soient incontournables pour comprendre cette période. Mais ils nécessitent aussi certaines précautions quant à leur usage et demandent une distance critique dès lors qu’ils peuvent donner lieu à certaines reconstructions mémorielles ou s’accompagner d’un certain flou lorsqu’il s’agit d’avancer des dates et des faits précis sur les premières actions menées.
# 1. L’effondrement et le sursaut
# Repères
Date de la vidéo: 1940 Collection: - Les Actualités françaises
L'offensive allemande de mai 1940 : la débâcle de l'armée française et l'exode
L'Allemagne lance en mai 1940 une grande offensive contre la Belgique, la Hollande et la France. L'armée française se retrouve en quelques jours au bord de la déroute. Dans la grande pagaille de l'exode, les populations fuient l'avancée allemande. Le 28 juin, Hitler effectue une visite de Paris.
# La défaite et le choix de l’Armistice
Date de la vidéo: 1941 Collection: - Les Actualités mondiales
Le maréchal Pétain commémore l'Armistice du 17 juin 1940
À l'occasion de l'anniversaire de la demande d'armistice, le 17 juin 1940, le maréchal Pétain s'adresse à nouveau aux Français et les invite à réécouter les paroles prononcées alors.
Date de la vidéo: 1940 Collection: - Office français d'informations cinématographiques
La signature de l’armistice entre la France et l’Allemagne le 22 juin 1940 à Rethondes [muet]
A Rethondes, dans le même wagon que celui qui a servi le 11 novembre 1918, les délégations françaises et allemandes signent les conditions d’un armistice pour mettre fin aux combats qui ont débuté le 10 mai 1940.
# L’appel, une autre analyse de la défaite et du conflit
Date de la vidéo: 1940
L'appel du 22 juin 1940
Enregistrement intégral de l'appel du général Charles de Gaulle à la radio de Londres, le 22 juin 1940.
# Premiers refus en métropole
Date de la vidéo: 2004 Collection: - Journal régional - Orléans
Jean Zay, un symbole de la République emprisonné par Vichy et assassiné par la Milice
À l'occasion du 60e anniversaire de la mort de Jean Zay et de la pose d'une plaque commémorative sur sa maison natale à Orléans, ce reportage revient sur la trajectoire de l'avocat, ministre de l'Éducation nationale et des Beaux-arts sous le Front populaire, emprisonné par Vichy en 1940 et assassiné en 1944 par la Milice.
Date de la vidéo: 1990 Collection: - Journal régional - Normandie
Etienne Achavanne, premier fusillé pour faits de résistance
Personnalité oubliée, Etienne Achavanne sort de l’anonymat à l’occasion du cinquantième anniversaire des événements de 1940. Arrêté pour s’être livré à une action de sabotage au tout premier jour de l’occupation, condamné à mort et exécuté le 4 juillet 1940, il est chronologiquement le premier fusillé pour fait de Résistance en France occupée.
Date de la vidéo: 1996 Collection: - Journal de 20 heures
L’hommage de l’Assemblée au dernier député ayant voté non le 10 juillet 1940
Agé de 95 ans, Maurice Montel était le dernier député encore en vie parmi les 80 parlementaires qui votèrent non à Vichy le 10 juillet 1940 pour que soient confiés les pleins pouvoirs au maréchal Pétain. L’Assemblée nationale lui rend hommage à l’occasion de sa disparition.
# 2. Continuer le combat et inventer la Résistance
# Les débuts difficiles de la France libre
# Premiers ralliements
Date de la vidéo: 1946 Collection: - Les Actualités françaises
Le général de Gaulle rend hommage aux marins de l’île de Sein
Les marins de l’île de Sein figurent parmi les premiers à rejoindre la France libre à Londres en juin 1940. A l’occasion d’un voyage dans l’île en 1946 pour lui remettre la Croix de la Libération, le général de Gaulle leur rend hommage.
Date de la vidéo: 1944 Collection: - Office français d'informations cinématographiques
Les Forces Françaises libres, incarnation de la France qui poursuit le combat [en anglais]
A l’appel de De Gaulle, des soldats appartenant aux troupes de Norvège ou aux unités embarquées à Dunkerque le rejoignent pour s’engager à ses côtés. Ils constituent les premiers Français libres et combattent aux côtés des Britanniques dans les airs ou sur mer. Des femmes forment également un corps volontaire féminin.
# La France libre en quête de légitimité
Date de la vidéo: 1971 Collection: - Les Dossiers de l'écran
Le colonel Passy évoque la création des services secrets de la France libre en 1940
Le colonel Passy (André Dewavrin) témoigne sur la naissance des services secrets de la France libre, dont il a été le chef. Leurs missions étaient de faire du renseignement et d’établir des contacts avec les résistants de métropole.
Date de la vidéo: 1968 Collection: - Régie 4
Le professeur de droit René Cassin, légiste de la France libre
A l’occasion de de l’obtention du Prix Nobel de la Paix en 1968, René Cassin revient sur sa carrière et évoque notamment son rôle en tant que juriste en 1940 aux côtés du général de Gaulle pour doter la France libre naissante de bases juridiques.
Date de la vidéo: 2013 Collection: - Journal de 20 heures
La Croix de la Libération distingue les pionniers de la Résistance
Créée le 16 novembre 1940, la Croix de la Libération récompense ceux qui se sont signalés dans la Résistance, notamment par leur engagement précoce. 1038 Compagnons de la Libération ont été distingués. Deux d’entre- eux, Claude-Raoul Duval et Daniel Cordier, témoignent de leur engagement.
# « Faire quelque chose » en métropole
# Repères
Date de la vidéo: 1940 Collection: - Les Actualités mondiales
Entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler
Dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir (Loir-et-Cher), le 24 octobre 1940, le maréchal Pétain rencontre le chancelier Hitler en présence de Pierre Laval et du général Keitel. Par une poignée de main symbolique, le maréchal Pétain montre qu'il "entre dans la voie de la collaboration".
# Des formes de désobéissance variées
Date de la vidéo: 2002 Collection: - Mémoires de résistants
Jean Mattéoli évoque ses premières actions de désobéissance en 1940
Ancien résistant-déporté, le président du Conseil économique et social Jean Mattéoli témoigne de ses premières actions de désobéissance au cours de l’été 1940 alors qu’il travaille comme rédacteur à la préfecture de Dijon.
Date de la vidéo: 1990 Collection: - Du côté de chez Fred
Germaine Tillion témoigne de son engagement en 1940
Profondément choquée par le choix de l’armistice en juin 1940, l’ethnologue Germaine Tillion fait immédiatement le choix de la Résistance. Elle participe à l’organisation d’une filière pour prendre en charge les prisonniers de guerre évadés, puis rejoint le réseau du Musée de l’Homme.
Date de la vidéo: 2012 Collection: - Journal régional - Alsace
L’hommage aux jeunes résistants alsaciens de la Main noire
Soixante-dix ans après les événements de 1940 et le rattachement de l’Alsace au Reich, un hommage est rendu aux jeunes Alsaciens qui ont résisté dans le cadre de l’organisation de la Main noire. L’un des survivants, Jean-Jacques Bastian, évoque le rôle du fondateur du groupe, Marcel Weinum.
Date de la vidéo: 2002 Collection: - Mémoires de résistants
Le gaulliste Pierre Lefranc témoigne de sa participation à la manifestation du 11 novembre 1940
Étudiant à Paris en 1940, Pierre Lefranc refuse la défaite et l’Occupation. Il fait partie des jeunes étudiants et lycéens qui bravent l’interdiction allemande de commémorer l’armistice de 1918 en défilant sur les Champs-Élysées le 11 novembre 1940.
# Vers une résistance organisée : la naissance des premiers mouvements
Date de la vidéo: 1976 Collection: - Chroniques du temps de l'ombre, 1940-1944
Henri Frenay évoque les motivations qui l’ont amené à résister dès 1940
Officier issu d’une famille bourgeoise et catholique, le capitaine Henri Frenay, décide de rompre dès 1940 avec son milieu et la culture d’obéissance qui le caractérise. Sa rencontre avec Berty Albrecht et un séjour à Strasbourg avant la guerre l’ont rendu particulièrement conscient des dangers que représente le nazisme. Une défaite de la France face à l’Allemagne lui était dans ces conditions inacceptable car elle signifiait forcément que son pays serait réduit en esclavage.
Date de la vidéo: 1976 Collection: - Chroniques du temps de l'ombre, 1940-1944
Pierre-Henri Teitgen témoigne de la naissance du mouvement Liberté en zone sud
Professeur de droit à l’université de Montpellier en 1940, Pierre-Henri Teitgen participe avec son collègue François de Menthon à la création du mouvement Liberté. Il témoigne sur l’état d’esprit et les actions de ceux qui s’engagent dans les premières organisations clandestines qui se développent en zone sud à la fin 1940 et en 1941.
Date de la vidéo: 2002 Collection: - Mémoires de résistants
Hélène Viannay évoque les débuts du mouvement Défense de la France
Étudiante à la Sorbonne à Paris en 1940, Hélène Viannay décide, dès l’été 1940, de faire quelque chose
contre l’occupation allemande. À la suite de sa rencontre avec Philippe Viannay, étudiant en philosophie, elle participe à la création d’un journal clandestin, Défense de la France.
# Les prémices d’une résistance politique et syndicale
Date de la vidéo: 1976 Collection: - Chroniques du temps de l'ombre, 1940-1944
Le syndicaliste Christian Pineau témoigne sur la naissance des syndicats clandestins en 1940
A l’automne 1940, Christian Pineau décide de rompre avec le régime de Vichy qui prépare une Charte du travail n’autorisant que des syndicats officiels. Avec Robert Lacoste, il rédige en novembre un manifeste du syndicalisme français pour s’opposer à la politique du ministre du Travail René Belin.
# 3. La France, l’Empire, le Monde
# Repères
Date de la vidéo: 1940 Collection: - Les Actualités mondiales
Mers El-Kébir : la flotte française attaquée par la Royal Navy
Le 3 juillet 1940, la Royal Navy se présente devant la base navale de Mers El-Kébir près d'Oran et lance un ultimatum au vice-amiral français Gensoul. Leurs revendications rejetées, les Britanniques ouvrent le feu. Plusieurs navires sombrent.
# Toucher les Français de métropole
Date de la vidéo: 1942 Collection: - Les Français parlent aux Français
BBC : Radio Paris ment
et Messages personnels
Générique de l'émission de la BBC à destination de la France, avec la ritournelle très connue : Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand
. Il est suivi de la lecture d'un certain nombre de messages codés destinés à la Résistance intérieure.
# Se doter d’une base territoriale
Date de la vidéo: 1940 Collection: - Honneur et patrie
Le général de Gaulle salue le ralliement du Tchad à la France libre
Dans un discours radiophonique prononcé le 27 août 1940, de Gaulle se félicite de la décision courageuse du gouverneur Félix Eboué et du commandant militaire Robert Marchand qui ont fait le choix de rallier le Tchad à la France libre. Il s’agit de la première colonie d’importance à le faire, ce qui dote la France libre d’une base territoriale.
Date de la vidéo: 1947 Collection: - Les Actualités françaises
Les « trois glorieuses » permettent de rallier l’AEF à la France Libre
Au cours des journées des 26, 27 et 28 août 1940, surnommées les Trois Glorieuses, l’Afrique équatoriale française (AEF) se rallie à la France libre, lui apportant des ressources en hommes et en matières premières indispensables pour continuer la lutte aux côtés des Alliés.
Date de la vidéo: 2002 Collection: - Mémoires de résistants
Jean Mattéoli évoque ses premières actions de désobéissance en 1940
Ancien résistant-déporté, le président du Conseil économique et social Jean Mattéoli témoigne de ses premières actions de désobéissance au cours de l’été 1940 alors qu’il travaille comme rédacteur à la préfecture de Dijon.
Date de la vidéo: 1940 Collection: - Honneur et patrie
De Gaulle livre son analyse de la guerre et appelle les Français à manifester
Dans un discours du 28 décembre 1940, de Gaulle livre son analyse du conflit, rappelant que si la France a perdu une bataille, la guerre, qui est mondiale, n’est pas terminée. Dans ces conditions, les Français doivent manifester à la fois pour montrer leur opposition à l’occupation et leur soutien aux Alliés qui continuent de lutter contre le Reich
# Reprendre le combat aux côtés des Alliés : les premières campagnes militaires en Afrique
Date de la vidéo: 2002 Collection: - Mémoires de résistants
Itinéraire d’un Français libre de la première heure, Jacques Roos
Agé de 20 ans en 1940, désireux de poursuivre le combat, Jacques Roos rejoint l’Angleterre. Après plusieurs semaines de formation, il intègre les troupes françaises libres et part pour l’Afrique. Après l’échec de l’opération contre Dakar, il participe aux raids de la colonne Leclerc et à la prise de Koufra.
Date de la vidéo: 1943 Collection: - Office français d'informations cinématographiques
Les Français libres participent à la campagne d’Erythrée aux côtés des Britanniques
En janvier 1941, les Britanniques lancent une offensive contre la colonie italienne d’Erythrée. La brigade française d’orient (BFO) sous la conduite du colonel Monclar participe à la campagne, témoignant ainsi de l’engagement militaire de la France libre aux côtés des Alliés. Les colonnes de prisonniers italiens illustrent une victoire à laquelle les Français ont grandement contribué.