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L'école et la laïcité en France

Copyright de l'image décorative: Archives des Hauts-de-Seine (Sèvres, 1916)

Par Nicolas Françoisjournaliste spécialisé en histoire
Publication : 15 nov. 2023 | Mis à jour : 19 déc. 2023

Niveaux et disciplines

Plus de cent quarante ans après les lois Ferry, l'application du principe de la laïcité à l'école est plus que jamais au cœur des débats. Retour, grâce aux archives audiovisuelles, sur les guerres scolaires qui ont agité la France, de la fronde des catholiques pratiquants contre l'école sans Dieu, il y a cent ans, aux manifestations des opposants laïcs à un improbable bac + Dieu.

À la fin du XIXe siècle, la laïcisation de l’école ne va pas de soi dans une France où, d’après un recensement de 1872, 97,5 % de la population se déclare catholique. Les élèves ont alors des heures d’instruction religieuse et morale, au programme de l’école publique. La loi du 28 mars 1882, qui rend l’école primaire laïque, les remplace par « l’instruction morale et civique ». Conscient que cette mesure peut heurter les consciences, le pouvoir cherche l’apaisement. Dans les instructions ministérielles des 18 juillet 1882 et 18 janvier 1887, on peut lire ceci : L'instituteur ne se substitue ni au prêtre ni au père de famille ; il joint ses efforts aux leurs pour faire de chaque enfant un honnête homme. Mais l’Église s’insurge contre cette école sans Dieu. Elle appelle ses fidèles à privilégier l’école confessionnelle. Certains clercs refusent même la communion aux enfants scolarisés dans le public. À Castelmayran (Tarn-et-Garonne), le curé brûle des manuels d’instruction civique.

Caricature de Jules Ferry par Gill

Caricature de Jules Ferry par Gill, parue dans le journal La Petite Lune. Jules Ferry croque un pain d'épice en forme d'homme d'Église.

En 1878, Jules Ferry n'est encore que député, mais il est connu pour sa vision de l'école : il la veut gratuite, obligatoire et laïque. Caricature de Jules Ferry par Gill, parue en 1878 dans le journal La Petite Lune. Jules Ferry croque un pain d'épice en forme d'homme d'Église. (Crédit : Gallica - BnF)

 

En novembre 1882, une circulaire précise que les signes religieux doivent être retirés des établissements. Le journal catholique La Croix déplore l’irruption des agents officiels qui viennent dans les écoles pour en arracher ignominieusement, en présence des enfants scandalisés, l’image de Jésus crucifié pour le salut des hommes. Le ministre de l’Instruction publique Jules Ferry suspend les campagnes de retrait dans les lieux où la contestation sévit. Plusieurs années après le vote de la loi, on trouve encore des crucifix dans les écoles laïques. Le gouvernement fait donc œuvre de tempérance... et le Vatican met aussi de l’eau dans son vin. Ainsi, en 1892, le pape Léon XIII publie l’encyclique Au milieu des sollicitudes et appelle les fidèles à suivre les lois de la République française.

Initiée à l’école publique, l’œuvre de laïcisation s’appliquera ensuite à la société entière avec la loi de séparation des Églises et de l’État, portée à la Chambre par le député socialiste Aristide Briand. Après plus de huit mois de débats, le texte selon lequel l’État assure la « liberté de conscience », mais « ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » est voté, puis promulgué le 9 décembre 1905. Désormais, l’Église ne se mêle plus de politique, elle ne règne plus en maîtresse à l’école et le pouvoir n’interfère plus dans la religion.

Dans l'archive ci-dessous, l’historien Antoine Prost évoque des villages « divisés » où l’école, laïque ou confessionnelle, est parfois source de conflits violents entre les habitants. Dans la seconde vidéo, un homme témoigne des tensions qui règnent dans les communes, entre partisans de l'école publique et tenants de l'école religieuse.

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La laïcité confortée dans l’entre-deux guerres

En 1919, les congrégations religieuses retrouvent le droit d’enseigner. La situation est plus apaisée. Lorsque le Bloc national, une coalition de partis du centre et de droite soutenue par de nombreux catholiques, arrive au pouvoir en 1919, il ne remet pas en cause la laïcité. Tout juste précise-t-il qu’elle doit se concilier avec les libertés de tous les citoyens à quelque croyance qu’ils appartiennent.

Trente-cinq ans après son vote, la loi de 1905 ne suscite plus de troubles. À tel point que, après la défaite de 1940, le très conservateur régime de Vichy ne supprimera ni cette loi ni celles de Ferry.

L’enseignement religieux fait toutefois son retour dans les programmes, mais en option et les écoles privées reçoivent des subventions. Dans les faits, évidemment, le régime raciste du maréchal Pétain bafoue allègrement le principe de liberté de conscience et d’égalité par sa persécution des Juifs.

« Privés sous contrat », la guerre scolaire ravivée

En 1946, la Constitution de la IVe République intègre la notion de laïcité dans son article premier, tandis que l'Assemblée des cardinaux et archevêques de France la reconnaît comme « légitime ». L’idée fait désormais consensus. Mais les écoles confessionnelles scolarisent toujours près d’un million d’élèves de primaire. Or, elles ont perdu le droit aux subventions que Vichy leur avait accordées. Pour leur éviter la faillite, la loi Debré permet, en 1959, aux établissements privés de signer un contrat d’association avec l’État. Ce dernier prend ainsi en charge les salaires des personnels enseignants et les frais de fonctionnement des établissements. En contrepartie, l’école confessionnelle doit appliquer les programmes officiels du public : c’est le système des établissements privés sous contrat.

Le journal communiste L’Humanité évoque une guerre à l’école laïque. Le Comité national d'action laïque, association principalement issue de syndicats enseignants, défend le mot d’ordre À école publique, fonds publics ; à école privée, fonds privés et lance une pétition qui recueille 10 millions de signatures. Malgré tout, face au besoin grandissant de scolarisation dû au baby-boom, la loi est appliquée par un pouvoir gaulliste fort.

Un million de partisans de l’école libre dans la rue

La laïcité, c'est contre les religions (vidéo élèves)
2023 - La laïcité, c'est contre les religions (vidéo élèves) [EXTRAIT]

Le temps fait son œuvre et l’existence des « deux écoles » – publique et privée – est globalement acceptée. En novembre 1983, 71 % des Français se déclarent favorables à l’existence de l’enseignement privé. Or, en 1984, le projet de loi du ministre de l’Éducation nationale Alain Savary propose de l’intégrer au sein d’un « service public unifié et laïc de l'éducation ». Le gouvernement assure vouloir conserver la liberté de choix, mais souhaite titulariser les enseignants du privé, les faisant ainsi devenir fonctionnaires. Les partisans de l’école confessionnelle fustigent la volonté de mainmise de l’État et craignent pour la liberté d’enseignement. Le 24 juin 1984, un million de personnes manifestent à Paris contre le projet de Savary. Parmi eux, l’archevêque de Paris Jean-Marie Lustiger, Simone Veil, Jacques Chirac ou encore Jean-Marie Le Pen. Mot d’ordre du cortège : la liberté. Être libre, c’est pouvoir choisir, clament les militants. Le maire de Bordeaux, Jacques-Chaban Delmas, évoque même le risque d’une société totalitaire. Devant l’ampleur de la mobilisation, le gouvernement, déjà affaibli par ailleurs, retire le projet.

Non à bac + Dieu !

Dix ans plus tard, nouvelle querelle. Le ministre de l’Éducation nationale François Bayrou propose d’augmenter certaines subventions à l’école privée. Cette fois, ce sont les défenseurs de l’école publique, dont de nombreuses personnalités de gauche (Jean-Pierre Chevènement, Michel Rocard, Georges Marchais) qui se mobilisent aux cris de Liberté, égalité, laïcité ou encore non à bac + Dieu. Le projet est finalement invalidé par le Conseil constitutionnel qui estime qu’un financement sans limitation des établissements privés constituerait un risque pour l’école publique.

L’irruption de la question de l’islam

Le 4 octobre 1989, à Creil (Oise), Leila, Fatima et Samira, trois collégiennes musulmanes, sont exclues de leur collège pour avoir porté leur voile en cours. La question des signes religieux à l’école crispe la société et le pouvoir joue la prudence. Faut-il laisser entrer l'islam à l'école ?, se demande le magazine Le Point. Le ministre de l’Éducation nationale Lionel Jospin suggère un règlement au cas par cas par les chefs d’établissements.

Dans cet extrait d'un journal télévisé diffusé le 23 octobre 1989, la journaliste Christine Ockrent donne les résultats d'un sondage : pour 53 % des Français à l'époque, le port du foulard à l'école est une atteinte à la laïcité et à la neutralité dans les établissements scolaires.

Mais le phénomène s’amplifie et la réponse juridique se fait attendre. En septembre 2003, l’exclusion de deux lycéennes voilées à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) relance les passions. Le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy évoque 1 256 cas de jeunes filles voilées à la rentrée. Les médias s’emparent du débat : les contours de la laïcité sont à nouveau questionnés. En mai 2003, dans une tribune de Libération, le philosophe Étienne Balibar et d’autres signataires refusent la possibilité d’exclure des élèves portant le foulard : Nous sommes simplement partisans d'une école laïque qui œuvre à l'émancipation de tous et non à l'exclusion.

Le rapport de la Commission de réflexion sur l’application du principe de laïcité (2003) se prononce en revanche pour une interdiction des signes religieux. Il estime que les comportements attentatoires à la laïcité sont de plus en plus nombreux et que, en raison des tensions qu’ils provoquent, la question n’est plus la liberté de conscience, mais l’ordre public. Il évoque également la nécessité de protéger des jeunes femmes victimes de pressions. Le rapport propose également que la fête juive du Kippour et la fête musulmane de l’Aïd-el-Kebir deviennent des jours fériés dans toutes les écoles publiques. Cette dernière proposition restera lettre morte.

En décembre 2003, le président de la République Jacques Chirac estime que le port de tenues ou de signes qui manifestent ostensiblement l’appartenance religieuse doit être proscrit dans les écoles, les collèges et les lycées publics. En mars 2004, la loi les interdit clairement. Ce texte est plébiscité par les enseignants qui, selon un sondage CSA de 2004, s’y déclarent favorables à 76 %. Idem pour 60 à 70 % de l’opinion générale, selon différents sondages de l’époque. À la rentrée 2004, d’après une audition de la Commission des lois, sur les 639 élèves arborant un signe religieux, 496 l’ont enlevé. Les réfractaires se sont tournés vers l’enseignement privé ou vers un enseignement par correspondance. 

Depuis 2013, la Charte de la laïcité à l’école est affichée dans les établissements scolaires. Hautement symbolique, cette charte à destination des élèves rappelle les fondamentaux de la laïcité, valeur régulièrement évoquée depuis le XIXe siècle pour répondre aux nouveaux défis de la société. Dix ans après son adoption, elle est affichée dans 73 % des établissements scolaires d’après un sondage Ifop auprès des enseignants et est considérée comme un bon support pour l’action pédagogique pour 63 % d’entre eux.

     

Extraits de la Charte de la laïcité à l'école

Article 4 La laïcité permet l'exercice de la citoyenneté, en conciliant la liberté de chacun avec l’égalité et la fraternité de tous dans le souci de l’intérêt général.

Article 6 La laïcité de l’École offre aux élèves les conditions pour forger leur personnalité, exercer leur libre arbitre et faire l'apprentissage de la citoyenneté. Elle les protège de tout prosélytisme et de toute pression qui les empêcheraient de faire leurs propres choix.

Article 12 Les enseignements sont laïques. Afin de garantir aux élèves l’ouverture la plus objective possible à la diversité des visions du monde ainsi qu’à l’étendue et à la précision des savoirs, aucun sujet n’est a priori exclu du questionnement scientifique et pédagogique. Aucun élève ne peut invoquer une conviction religieuse ou politique pour contester à un enseignant le droit de traiter une question au programme.

Article 14 Dans les établissements scolaires publics, les règles de vie des différents espaces, précisées dans le règlement intérieur, sont respectueuses de la laïcité. Le port de signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse est interdit.

Assassinat de Samuel Paty, la laïcité ensanglantée

Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), est décapité par un jeune réfugié russe pour avoir montré à ses élèves des caricatures de Mahomet publiées dans la presse.

Cet assassinat remet sur le devant de la scène le principe de la laïcité permettant la libre expression des idées, dépourvue de toute pression religieuse ou obscurantiste. Selon un sondage Ifop publié le 9 décembre 2022, à l’occasion de la Journée nationale de la laïcité, 60 % des enseignants sondés affirment avoir été confrontés à des contestations de leurs enseignements pour des motifs religieux au cours de leur carrière, sur des sujets concernant par exemple l’histoire des religions, des génocides ou encore l’égalité filles-garçons.

Lors de la rentrée de septembre 2023, l’abaya, cette longue robe traditionnelle portée dans les pays du Golfe, fait l’objet d’une attention particulière en France. Après que plusieurs centaines de signalements de cas d’élèves portant cet habit ont été signalés dans l’année, le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal décide de l’interdire dans les établissements scolaires au nom de la loi de 2004. Ces divers incidents et leur réponse politique ravivent la vigilance sur la question de la laïcité. 

Le 13 octobre 2023, Dominique Bernard, professeur de français au collège-lycée Gambetta d'Arras (Pas-de-Calais), est poignardé à mort, devant son établissement, par un ancien élève devenu terroriste djihadiste. Par cet assassinat, c'est le modèle de notre école républicaine et laïque qui est attaqué.

Les dates-clés de ce processus sont indiquées dans la frise chronologique ci-dessous, téléchargeable en PDF.

Les dates-clés de la laïcité en France

Frise chronologique de la laïcité en France de 1789 à 2013

Les dates-clés de la laïcité en France

  • 1789 - Déclaration des droits de l’homme et du citoyen
    • L’article 10 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen précise : « Nul n’a le droit d’être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public. »
  • 1881 - L’école devient laïque
    • Jules Ferry, président du Conseil, vote une série de lois qui rend l’école gratuite, laïque et obligatoire.
  • 1905 - La loi de séparation entre l’Église et l’État
    • La République « assure la liberté de conscience » et « ne reconnaît, ne salarie et ne subventionne aucun culte ».
  • 1946 - Constitution de la IVe République
    • La laïcité est inscrite dans le préambule et l’article 1 de la Constitution de la IVe République.
  • 1958 - Constitution de la Ve République
    • La Ve République réaffirme le caractère constitutionnel de la laïcité. « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
  • 1989 - L’affaire du foulard islamique
    • Le refus de trois jeunes filles d’un collège de Creil (Oise) d’enlever leur voile en classe suscite de vives polémiques.
  • 2004 - Loi sur le respect de la laïcité 
    • Il est désormais interdit de porter des signes religieux ostentatoires à l’école.
  • 2005 - Circulaire relative à la laïcité dans les établissements de santé
    • Le personnel soignant doit soigner les patients de façon égale et respecter leur liberté de conscience. 
  • 2007 - Publication de la Charte de laïcité dans les services publics
  • 2010 - Loi interdisant la dissimulation du visage dans l’espace public 
  • 2013 - Publication de la Charte de la laïcité dans les écoles
Frise chronologique à télécharger.

Pour aller plus loin

Parler de la laïcité en classe

• De 1789 à 2004 : les six textes qui ont fondé la laïcité

Au travers de six textes fondateurs, voici comment, au terme d’un long processus entamé sous la Révolution française, la République a inventé la laïcité.

La laïcité, c'est contre les religions ? (SPAM version élèves)

La laïcité est régulièrement questionnée, remise en cause depuis trente ans, dans une confusion accrue des discours. À travers l'histoire de son traitement médiatique, nous tenterons de comprendre comment un principe de liberté et de respect a pu générer malentendus et amalgames.

La laïcité, c'est contre les religions ? (SPAM version enseignants)
De la loi de séparation des Églises et de l'État à l'assassinat de Samuel Paty, en passant par le mouvement de l'école libre, l'affaire dite du « foulard de Creil » ou le 11 Septembre, retour sur le traitement médiatique de la laïcité, avec des clés pour mieux aborder cette question en classe. Olivier Lopez, chargé de mission « Laïcité et valeurs de la République » pour l'académie d'Aix-Marseille, s'entretient avec l'historienne Valentine Zuber.

• La laïcité : 30 ans de fracture à gauche

En une heure, ce documentaire retrace les trente années, depuis l'affaire du voile à Creil, qui ont fracturé la gauche sur le thème de la laïcité. Avec Élisabeth Badinter, Manuel Valls, Philippe Val, Jean-Luc Mélenchon, Jean Glavany, Stéphane Pocrain, Mimouna Hadjam, Edwy Plenel, Jean-Louis Bianco, Marie-George Buffet et Caroline Fourest.

• Un dossier de la BnF sur la laïcité

Dans les médias comme dans les repas de famille, le mot « laïcité » est fréquemment employé. Mais comment la définir ? Quelle est son histoire ? Quels sont ses principes, ses limites, ses valeurs ? Est-elle encore valable dans notre société contemporaine ?

Lien vers un dossier de BnF - Les Essentiels sur la laïcité.

• Quelques livres :

  • 1905, La séparation des Églises et de l’État, les textes fondateurs, collectif, éd. Perrin.
  • Histoire de la laïcité en France, Jean Beauberot, éd. Puf.
  • La laïcité, Guy Haarscher, éd. Que-sais-je?.
  • La laïcité, histoire d’une singularité française, Philippe Reynaud, éd. Gallimard.

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Retrouvez toutes les ressources de la série SPAM pour décrypter les médias et l'information avec vos élèves.

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Niveaux: Cycle 2 Cycle 3 Cycle 4 Lycée général et technologique Lycée professionnel

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Dans « SPAM » (« Savoir, Penser, Analyser les Messages »), des professeurs et des experts répondent aux questions que se posent les élèves sur 11 thématiques-clés pour décrypter les médias et l’information. Produite par l’INA pour France Télévisions et créée avec le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et le Centre pour l’éducation aux médias et à l’information (CLEMI), cette série s'adresse aux élèves du cycle 2 à la Terminale.

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